>>Dà Nang: la 10e conférence internationale sur la Mer Orientale 2018
La 10e conférence internationale sur la Mer Orientale à Dà Nang (Centre) |
Photo: Nguyên Son/VNA/CVN |
Au cours de la deuxième journée de travail, des experts, chercheurs, et des diplomates nationaux et étrangers ont évalué la situation en mer Orientale ces derniers temps et ont cherché des solutions pour renforcer la confiance, gérer et régler progressivement les différends afin de maintenir la paix et la stabilité en Mer Orientale.
De nombreux chercheurs ont estimé que le renforcement de la construction de forces et la militarisation en Mer Orientale constituaient le principal risque d'incertitude pour la région, car il se produit rapidement. Certains se sont inquiétés du fonctionnement à double usage d’unités au nom d’ouvrages de génie civil, comme des observatoires dans la région.
Certaines questions émergentes susceptibles d'avoir une incidence sur la sécurité et l'ordre en mer Orientale ont été analysés, tels que l'utilisation croissante de véhicules sans pilote en l'absence de normes internationales connexes.
Au sujet des mesures visant à renforcer la confiance et à maintenir la paix et la stabilité dans la Mer Orientale, les chercheurs ont déclaré que les parties concernées devraient reconsidérer leurs revendications non conformes au droit international, y compris à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS), en vue de réduire des différends et régler de plus en plus ces différends par des moyens pacifiques.
Ils ont averti que les négociations sur un code de conduite en Mer Orientale prendraient beaucoup de temps.
Respecter les intérêts légitimes
Des participants en discussion en marge de la 10e conférence internationale sur la Mer Orientale à Dà Nang (Centre). |
Photo: VNA/CVN |
Les délégués de pays extérieurs à la région ont souhaité que l'ASEAN et la Chine améliorent la transparence des négociations et respectent les intérêts légitimes de ces pays.
Outre le COC, des chercheurs ont déclaré que les pays membres de l'ASEAN pourraient proposer des idées pour élaborer d'autres codes de conduite en mer Orientale, notamment celui sur les collisions inattendues dans l'air et les normes sur le traitement des déchets plastiques en mer.
Différentes interprétations de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et des désaccords sur la décision du tribunal de La Haye concernant la question de la Mer Orientale, plusieurs avis ont suggéré que l'ASEAN invite les principaux pays à tenir des dialogues afin de parvenir à un consensus sur l'application de la Convention sur le droit de la mer en Mer Orietnale ainsi que sur les règles relatives à la liberté maritime.
Le professeur associé-docteur Nguyên Vu Tùng, directeur de l’Académie de diplomatie du Vietnam, a déclaré qu'après dix éditions, le séminaire avait permis de mieux comprendre les aspects juridiques et que les chercheurs partageaient le point de vue selon lequel le droit international devait être respecté et pleinement appliqué.
Avec huit sessions, l’événement était coorganisé par l'Académie de diplomatie du Vietnam en collaboration avec l'Association des juristes du Vietnam et le Fonds de recherche sur la Mer Orientale, cet évènement réunit des experts, chercheurs, officiels diplomatiques dans et hors du pays.