Il avait pour objet de présenter les efforts du Vietnam dans cette lutte ainsi qu'à lancer un appel à l'assistance aux pays développés et aux organisations internationales.
Dans son allocution d'ouverture, Pham Khôi Nguyên a souligné que le gouvernement s'est engagé à lutter efficacement contre le changement climatique sur la base de la mise en oeuvre de son programme national défini en la matière ainsi que de l'aide des bailleurs de fonds comme de la communauté internationale.
À cette occasion, les représentants des ministères des Ressources naturelles et de l'Environnement, de l'Agriculture et du Développement rural, des Sciences et des Technologies ont présenté des interventions sur la situation actuelle du changement climatique au Vietnam, ainsi que les politiques, stratégies et actions de ce dernier pour s'adapter au changement climatique et limiter ses conséquences.
La montée du niveau des océans, la protection des forêts, le développement des énergies éolienne et solaire, la coopération avec les organisations internationales et non-gouvernementales... sont les points qui ont reçu le plus d'intérêt.
Il s'agit de la première fois qu'une délégation vietnamienne organise une telle activité en marge d'une conférence des Nations unies sur le changement climatique.
Le directeur du Programme sur la réduction des émissions de carbone forestier des Nations unies (ONU-REDD), Yern Keterere, a estimé qu'il s'agissait d'une bonne opportunité pour les pays en développement de partager et d'étudier leurs expériences, d'autant plus que le Vietnam est un pays ayant acquis une expérience significative dans la lutte contre la déforestation.
Le même jour, le ministre Pham Khôi Nguyên a également rencontré la ministre de la Coopération au développement et aux Affaires humanitaires du Luxembourg, Marie Josee Jacobs. Il a souligné que le Vietnam est un des pays les plus frappés par le changement climatique et il risque de perdre jusqu'à 40% de la superficie du delta du Mékong, le premier grenier à riz national.
Assurer la sécurité alimentaire au Vietnam, c'est assurer celle de tout le monde, car la production de riz du Vietnam répond non seulement aux besoins des 87 millions de Vietnamiens, mais aussi à près de 100 millions d'autres personnes dans le monde, selon Pham Khôi Nguyên.
De son côté, Marie Josee Jacobs a affirmé que son pays était prêt à assister le Vietnam dans la lutte contre le changement climatique, soulignant qu'il accordera à celui-ci une partie des fonds réservés aux pays en développement pour mener celle-ci, soit environ un pour cent du budget national.
Le même jour, une table ronde des maires de plusieurs villes du monde a eu lieu à l'Hôtel de ville de Copenhague. Hô Chi Minh-Ville, Sao Paolo (Brésil), Helsinki (Finlande) et Nairobi (Kenya) ont été retenues pour présenter des exposés de leur situation respective. Dans son intervention, le maire adjoint de Hô Chi Minh-Ville, Hua Ngoc Thuân, a souligné que la ville a mis l'accent sur la sensibilisation de la population envers les conséquences du changement climatique. Hô Chi Minh-Ville recherche des solutions recourant à des technologies modernes afin de s'adapter à ce phénomène mondial. Il a affirmé que la mégapole du Sud mènera à bien ses programmes de lutte contre le réchauffement et que pour ce faire, elle coopérera étroitement avec les localités voisines.
Giang Ngân/CVN