Au Vietnam, la lanterne symbolise la chance et l'éternité. Celles réalisées par les jeunes dans le cadre de la campagne déclenchée par le Fonds mondial pour la nature (WWF) constituent un signe fort pour les dirigeants participant à la conférence de Copenhague afin qu'ils puissent parvenir à un consensus sur le climat mondial et la préservation de notre belle planète.
Milena Langer, enseignante à l'école Just Kids de Hanoi, souligne que ses élèves sont très "enthousiastes", lorsqu'il s'agit de discuter du futur de la Terre. "C'est formidable de transmettre le message des enfants du monde aux enfants vietnamiens de Hanoi", confie-t-elle.
Trân Thi Hiên, directrice du WWF Vietnam, dit que les enfants ont "le droit de poser des questions et d'exprimer leur voix en faveur des actions globales pour empêcher le changement climatique et protéger la planètex". Elle souligne aussi que le WWF encourage les gouvernements à s'intéresser aux souhaits des enfants et à agir pour l'avenir des jeunes générations en soutenant un accord significatif à Copenhague.
Dans ce même but d'appeler le monde à lutter contre le réchauffement climatique, Kim Paul Nguyên, un Australien d'origine vietnamienne, a couvert la distance qui le séparait de Copenhague à bicyclette.
Il est arrivé à Copenhague le 5 décembre. Ce jeune homme de 28 ans a débuté son périple à Brisbane (Australie). Il est passé par plusieurs déserts, a traversé le Timor Leste, la Malaisie, la Thaïlande, l'Asie centrale, la Russie, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan... avant d'arriver en Europe centrale, puis au Danemark. Ce voyage n'avait pour d'autre but que d'attirer l'attention du public sur le réchauffement de la Terre. Kim souhaite transmettre le message "Agissons avant que la Terre ne meurt" et appeler les dirigeants à négocier pour aboutir à la signature de l'accord juridique pour sauver la planète. Kim Paul Nguyên est né en 1981 à Canberra d'un père vietnamien et d'une mère australienne. Diplômé de l'université, il travaille ensuite dans le secteur de protection de l'enfance pendant 8 ans et comme consultant de la protection de l'environnement pendant 2 ans. L'idée de pédaler autour du monde a germé en ce temps là.
Giang Ngân/CVN