Climat : certains pays de l'UE estiment l'"urgence à agir"

Les ministres britannique, français et suédois des Affaires étrangères ont souligné la nécessité de faire des progrès pour le Sommet de Copenhague, faute de quoi, la planète connaîtra des désastres écologiques et humains.

"Il y a urgence à agir", à "élaborer des stratégies", car, dans le cas con-traire, "nous risquons une catastrophe", a souligné au cours d'un débat à l'Institut d'études politiques de Paris le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.

"Le changement climatique, c'est aussi le problème de l'eau, de la santé, de la démographie, du développement", a-t-il ajouté, en évoquant le risque d'avoir 200 millions de "réfugiés climatiques".

L'Union européenne (UE) "doit se montrer unie dans ses propositions", a-t-il fait valoir, précisant que l'une d'entre elles visait à la création d'une "agence mondiale de l'environnement".

"Si on n'arrive pas à ralentir le changement climatique (...) des désastres sont à prévoir dans le monde", a renchéri son homologue suédois Carl Bildt, dont le pays préside actuellement l'UE.

"C'est une question politique suprême que d'assurer la stabilité internationale à l'avenir", a-t-il dit, mentionnant l'assèchement des rivières et la disparition de glaciers.

"Nous avons des raisons d'être inquiets sur les conséquences d'un échec éventuel à Copenhague", a-t-il dit.

Pour le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, "si toutes les parties à Copenhague attendent le dernier moment pour révéler leur jeu, il n'y aura pas d'accord".

"On doit bâtir des coalitions, pas seulement expliquer nos positions" et l'UE pourrait réconcilier ses citoyens à son endroit grâce à la question du changement climatique, a-t-il estimé.

Sous l'égide de l'ONU, le Sommet de Copenhague, du 7 au 18 décem-bre prochain, vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, largement considérées comme responsables du changement climatique.

Ce sommet d'une journée, auquel l'ONU attend de très nombreux chefs d'État ou de gouvernement, dont pour la première fois le président américain Barack Obama, "est destiné à donner une impulsion politique au plus haut niveau afin d'accélérer les progrès vers un accord à Copenhague", a déclaré Janos Pasztor, un responsable onusien, lors d'une conférence de presse.

Affirmant que ces progrès sont "beaucoup trop lents" et rappelant qu'"il n'y a plus que 15 jours de négociations" prévus au calendrier avant la conférence de Copenhague, le responsable a ajouté que "l'implication totale des dirigeants du monde est absolument essentielle".

M. Pasztor dirige l'équipe de conseillers du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur le réchauffement climatique. M. Ban, qui a fait de ce thème la priorité de son action, a tenu à rassembler les chefs d'État à New York à 3 mois de Copenhague, en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

AFP/VNA/CVN

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