>>Angleterre: Manchester United rentre dans le rang
>>Liverpool et Arsenal à 100%, Manchester City tenu en échec
L'attaquant argentin de Manchester City Sergio Agüero contre Watford, le 21 septembre l'Etihad Stadium de Manchester. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
City se fâche tout rouge
De 0-0 à 5-0 en 18 minutes, la Premier League n'avait jamais vu ça !
Porté par un début de match canon et un triplé de Bernardo Silva - le premier de sa carrière en pro -, les Citizens n'ont pas fait de quartier face à un Watford, leur souffre-douleur préféré puisqu'ils en sont désormais à 12 victoires de rang en marquant 46 buts.
Faciles vainqueurs à Donetsk en Ligue des Champions mercredi 18 septembre (3-0), les hommes de Pep Guardiola ont remis les pendules à l'heure sur la scène domestique aussi. Avec 13 points, ils sont 2e à deux longueurs de Liverpool qui se déplace à Chelsea dimanche 22 septembre.
"Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que normalement, quand il y a 5-0 à la pause la seconde période n'est pas sérieuse, elle est ennuyeuse. Mais nous avons fait l'inverse et nous avons été plus agressifs et fait une très bonne seconde période", s'est satisfait l'exigeant Pep Guardiola.
Il pourra toujours regretter que son équipe n'ait pas fait tomber un record vieux de 24 ans : le 9-0 de Manchester United, avec un quintuplé d'Andy Cole, contre Ipswich en 1995.
Mais Agüero, devenu le premier joueur de l'histoire de la Premier League à marquer lors des 6 premières journées de la saison, et Kevin de Bruyne, étincelant par ailleurs, ont trop gâché, les montants et même parfois le gardien de Watford, s'en mêlant également.
Pour le club de la banlieue de Londres, le "choc psychologique" espéré après l'arrivée de Quique Flores sur le banc à la place de Javi Gracia, et entrevu la semaine dernière en effaçant un avantage de deux buts d'Arsenal pour arracher un nul (2-2), aura fait long feu.
Le voici renvoyé au fond du trou avec 2 points en 6 matches et -14 de différence de but.
Leicester bat Tottenham
et s'invite dans la cour des grands
Le milieu de Leicester James Maddison (droite) et le milieu kényan de Tottenham Victor Wanyama, le 21 septembre à Leicester. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une grande force de caractère et un arbitrage un peu tatillon ont permis à Leicester de renverser Tottenham (2-1) et de mettre provisoirement un pied sur le podium, 3e avec 11 unités.
Le tournant du match aura été sans conteste le but du 0-2 refusé à Serge Aurier après une très longue consultation des images par la VAR pour détecter un hors-jeu infinitésimal de l'attaquant coréen Son Heung-min au départ de l'action (67e).
Moins de 180 secondes plus tard, Leicester égalisait par Ricardo Pereira (69e), avant que le très prometteur milieu de terrain James Maddison n'enfonce le clou à 5 minutes de la fin, d'une magnifique frappe de 25 mètres.
"Tout ce que je dirai, c'est que nous acceptons tous ce système dans le jeu et que je ne vais pas me plaindre", a sportivement reconnu l'entraîneur Mauricio Pochettino après le match.
"Nous devons analyser le match différemment, sans prendre en compte la VAR (...) Je ne suis pas déçu (de cette décision), je suis déçu parce que nous avons pris deux buts et que la psychologie du match a changé" à ce moment-là, a-t-il ajouté.
La victoire des champions d'Angleterre 2016 n'avait d'ailleurs rien d'un hold-up.
Si l'inévitable Harry Kane, d'un numéro d'équilibriste improbable, avait réussi à ouvrir le score à la demi-heure de jeu, Leicester a été plus dangereux.
Paulo Gazzaniga, qui remplaçait dans les buts de Tottenham Hugo Lloris, forfait après être devenu papa pour la troisième fois, a subi 16 tirs dont 7 cadrés, contre 11 et 4 pour son homologue danois Kasper Schmeichel.
Mais pour les Spurs, 5e avec 8 points avant les matches de Manchester United, Arsenal ou Chelsea, dimanche, c'est une bien mauvaise semaine après avoir déjà gâché un avantage de deux buts en milieu de semaine face à l'Olympiakos en Ligue des Champions (2-2).