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Le Français Stephen Boyer contre la Finlande à l'Euro de volley, le 21 septembre à Nantes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour une place dans le dernier carré à Paris-Bercy, leur premier objectif dans cet Euro, les champions d'Europe 2015 attendent désormais de savoir s'ils devront défier l'Italie, vice-championne olympique à Rio en 2016, ou la plus modeste Turquie, qui s'affrontent dimanche 22 septembre (17h00) dans le dernier 8e de finale.
Depuis le début du tournoi, les Bleus n'ont cédé qu'un seul set, contre l'Italie pour leur dernière victoire en phase de groupe. Avec le même engagement et la même concentration, les Français n'imaginaient pas un seul instant voir leur route s'arrêter contre la Finlande, seulement 11e nation européenne.
Les leçons de la cuisante défaite en 8es de finale il y a deux ans au Championnat d'Europe contre la République tchèque ont été retenues.
Dans un Hall XXL plein à craquer (7.293 spectateurs, meilleure affluence depuis le début de la compétition en France), et dans une folle ambiance, les Bleus ont encore rendu une copie propre, trois sets gagnés et une heure et quart seulement passée sur le terrain.
"Comme depuis le début de la compétition, on est très bien rentrés dans le match. Eux ont peut-être été surpris par l'ambiance et notre agressivité", a estimé le capitaine et passeur des Bleus Benjamin Toniutti.
Après un premier set qu'ils se sont rendu assez facile (25-16), les Français ont dû puiser dans leurs ressources pour ne pas perdre le gain de la deuxième manche, mal engagée avec quatre points de retard (15-11).
Travailler la réception pour Ngapeth
"Il a fallu batailler et il a fallu des entrées extraordinaires de Julien Lyneel et Antoine Brizard. C'était le piège de cette équipe finlandaise. On a l'impression d'archi-dominer, mais ils restent toujours accrochés à l'équipe adverse", souligne le sélectionneur Laurent Tillie.
La star du volley français Earvin Ngapeth face à trois Finlandais à l'Euro, le 21 septembre à Nantes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le service flottant adverse a posé beaucoup de difficultés sur la réception française et le service tricolore n'a pas été aussi stable que lors du premier tour à Montpellier.
Mais la bonne nouvelle de la soirée, c'est qu'Earvin Ngapeth, ralenti par une lésion musculaire sur le début du Championnat d'Europe, commence à retrouver son meilleur niveau.
Pour la première fois, Tillie a pu aligner son six de départ classique, et pour son premier match complet de la compétition, Ngapeth a grandement participé au succès tricolore avec 16 points au compteur, juste derrière les 19 points de Stéphen Boyer.
"On est relativement contents de la performance, en plus on gagne 3-0", a-t-il soufflé, tout sourire d'avoir enfin pu s'exprimer pleinement dans cet Euro qu'il attend depuis si longtemps.
"Le rythme du match n'est pas le même qu'à l'entraînement. Ce soir, j'avais de bonnes sensations, je suis content. Il va falloir faire un peu de réception demain, parce que j'en ai envoyé un peu partout ce soir", a-t-il ajouté, conscient qu'il y a encore une petite marge de progression dans ce secteur.
Désormais la balle est dans le camp italien, qui devra se défaire de la Turquie, pour un quart de finale sous forme de derby latin du volley européen. Rendez-vous est pris mardi 24 septembre, 20h45 à Nantes.