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Entraînement de l'équipe d'Argentine au Tokyo Stadium, le 19 septembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pleuvra-t-il dans l'Ouest de la capitale japonaise en fin d'après-midi ? La probabilité semblait s'éloigner sérieusement à deux heures du coup d'envoi, quand les supporters argentins dépassaient nettement ceux de la France en volume (sonore) aux abords du Tokyo Stadium.
Tant mieux pour les Bleus. Car si depuis trois longs mois, ils se sont préparés à ce grand rendez-vous sous un soleil cuisant (Marcoussis, Monaco, Oliva en Espagne, Nice) afin de s'habituer à la chaleur subtropicale, ce n'est qu'une fois arrivés dans l'archipel, au pied du mont Fuji, qu'ils ont pu s'entraîner dans une atmosphère humide.
Un match gagné sur trois
Leur attente prend fin. "On est tous excités, on a hâte d'y être", a dit jeudi 19 septembre l'ailier Damian Penaud, qui s'apprête à disputer, comme la majorité de l'effectif, sa première Coupe du monde. Avec l'objectif minimal d'éviter une élimination inédite dès la phase de poules.
Dans la "poule de la mort" qui n'offre que deux billets pour les quarts de finale, cela passe par un succès sur les Pumas, puis contre les États-Unis (2 octobre) et les Tonga (le 6). Tout autre bilan obligerait à un exploit le 12 octobre face à l'Angleterre, impressionnante depuis des mois et qui n'a fait qu'une bouchée de l'Irlande en préparation (57-15) comme des Bleus en février (44-8).
Une perspective bien improbable pour le XV de France qui n'a gagné que 36% de ses matches depuis le Mondial 2015, quitté sur une humiliation en quart de finale face à la Nouvelle-Zélande (62-13).
Débauché en urgence en décembre 2017 pour remplacer Guy Novès, limogé, le sélectionneur Jacques Brunel n'a pas fait mieux en deux ans que son prédécesseur, et le président de la Fédération Bernard Laporte lui a adjoint cet été Fabien Galthié, qui sera son... successeur après le Mondial.