Euro de volley : passer l'obstacle finlandais pour continuer à rêver

Après un premier tour parfait, les volleyeurs français débutent les rencontres à élimination directe de l'Euro-2019 samedi 21 septembre au Hall XXL de Nantes (19h30) par un huitième de finale largement à leur portée contre les Finlandais.

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L'équipe de France de volley lors du match contre la Roumanie, à l'Euro, le 12 septembre à Montpellier

Si la logique est respectée pour les deux 8es de finale disputés à Nantes (le second entre l'Italie et la Turquie dimanche 22 septembre), les Français devraient retrouver en quarts les Transalpins, vice-champions olympiques à Rio en 2016, pour un choc au sommet en forme de derby latin explosif du volley continental.

Depuis le début de la compétition, Laurent Tillie a pris pour habitude de répéter inlassablement le même credo : "On a neuf finales à jouer".

Pour le premier tour, ce n'était pas vraiment le cas, puisqu'une défaite n'était pas complètement rédhibitoire, notamment contre l'Italie alors que les deux équipes avaient la garantie de finir aux première et deuxième place du groupe.

Désormais, les coéquipiers de Benjamin Toniutti n'ont pas le droit à l'erreur: une défaite et c'est la fin de l'aventure et du rêve.

Ce serait dommage de dilapider la confiance acquise au cours des victoires en autant de matches de groupes, dont une démonstration contre la Bulgarie et un succès de prestige contre l'Italie, vice-championne olympique de Rio en 2016.

"On a tout oublié et on est dans le match qui arrive", a clamé Tillie, l'homme à la tête des Bleus du volley depuis 2013, lors d'un point presse dans la banlieue nantaise.

La Finlande sans pression

Un rapide coup d'œil aux différents classements et aux palmarès récents des deux équipes permet de s'apercevoir assez rapidement que la France est la grande favorite de ce 8e : les Bleus, habitués à la Ligue mondiale puis à la Ligue des nations, sont 9es mondiaux et 3es européens, quand les Finlandais sont bien plus loin (respectivement 19es et 11es).

Pour le sélectionneur, le but sera de conserver une certaine constance dans le niveau de jeu proposé, même si l'adversaire est bien moins huppé et côté que la Bulgarie ou l'Italie.

Il devrait disposer d'un groupe au complet, les blessures d'Earvin Ngapeth et Trévor Clevenot appartenant désormais au passé. Kévin Le Roux ressent encore quelques douleurs au dos et au bassin. "Il dit qu'il se prépare à avoir mal tout le temps", en sourit Laurent Tillie.

"On ne les a plus joués depuis la qualification pour les Jeux olympiques de Rio-2016, à Berlin. C'est une équipe qui joue très bien, qui défend beaucoup. Elle est difficile à manœuvrer", prévient le passeur des Bleus, Benjamin Toniutti.

Après avoir essuyé des revers contre la Russie (3-0) et la Slovénie (3-1), les Finlandais ont arraché leur billet pour Nantes lors de leur dernier match du premier tour à Ljubljana contre la Turquie, au tie break, pendant que les Français prenaient la mesure des vice-champions olympiques italiens à Montpellier.

"Ils arrivent sans pression. Il faut se dire que (la Finlande) n'aura rien à perdre et qu'il faudra garder la même agressivité que l'on a eu contre la Roumanie, la Grèce et le Portugal", estime "Totti".

Au bout de la qualification, un éventuel quart de finale contre les rivaux transalpins attend les Français, pour voir ensuite Paris et la mythique arène de Bercy. Et à elle seule, cette perspective doit suffire à motiver les Bleus contre la Finlande.

AFP/VNA/CVN

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