>>Le rideau se lève sur la 91e édition des Oscars
>>Ouverture samedi du 1er Festival de la télévision sino-canadienne à Toronto
Cérémonie d'ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le 23 février 2019. |
"Cinéastes d'Afrique, nous vous aimons", a lancé Yacouba Traoré, le président du comité d'organisation du 26e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), devant quelques milliers de spectateurs au stade municipal de la capitale burkinabè.
La cérémonie s'est ouverte par la traditionnelle parade des cavalières, référence à Yennenga, la princesse guerrière fondatrice du royaume mossi (principal peuple du Burkina), qui a donné son nom au trophée du festival biennal, l'Etalon d'or de Yennenga.
Vingt longs métrages de fiction sont en lice pour décrocher la "palme d'or africaine", et succéder à "Félicité", du franco-sénégalais Alain Gomis, primé en 2017.
Mais ce sont au total 165 films de 16 pays africains qui vont concourir pendant les huit jours du festival, du 23 février au 2 mars, dans les différentes sections, courts métrages, documentaires, séries télé, films d’animation, ainsi que films d’écoles africaines de cinéma.
Le Rwanda étant le pays invité d'honneur de cette édition, le film d'ouverture dimanche sera The Mercy of the Jungle (La miséricorde de la jungle) du Rwandais Joël Karekezi, qui raconte l'odyssée de deux soldats perdus dans la forêt lors d'une guerre au Congo.
Parmi les longs métrages en compétition, sont attendus notamment le film kényan Rafiki, de Wanuri Kahiu, sélectionné au Festival de Cannes et un temps interdit de diffusion dans son pays en 2018 parce qu'il raconte un amour lesbien, ainsi que Desrances, le nouveau film de la Burkinabè Apolline Traore - remarquée en 2017 pour Frontières - sur la crise post-électorale ivoirienne de 2010-11.
"C'est une chose extraordinaire de voir le Fespaco souffler sa 50e bougie", a déclaré lors de la cérémonie celle qui fut la première présidente du comité d'organisation du festival en 1969, Alimata Salembere, arrivée au côté du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
AFP/VNA/CVN