Des militaires dans une rue de Bangui le 5 septembre 2013. |
"Cela fait deux jours que des hommes armés se réclamant de l'ex-président François Bozizé se sont infiltrés dans les villages autour de Bossangoa (250 km au Nord-Ouest de Bangui). Ils ont détruit les ponts et autres infrastructures (...) Soixante personnes au moins ont été tuées dans ces attaques", a déclaré le 9 septembre le porte-parole de la présidence, Guy-Simplice Kodégué.
La préfecture d'Ouham, dont Bossangoa est le chef-lieu, est la région d'origine du général Bozizé, renversé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia.
Le matin du 8 septembre, "des tirs nourris d'armes lourdes et légères" entendus dans les environs de Bossangoa ont fait fuir les habitants, a indiqué sous couvert d'anonymat une source militaire à Bangui.
AFP/VNA/CVN