Centrafrique : 300 soldats français ont été envoyés en renfort

Environ 300 soldats français ont été envoyés en renfort à Bangui depuis Libreville au cours du week-end pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, a annoncé le 24 mars au soir l'état-major des armées françaises.

Des opposants centrafricains de la coalition Séléka à Sibut, à 75 km de la capitale Bangui. Photo : AFP/VNA/CVN

Précédemment, l'Élysée avait précisé dans un communiqué que François Hollande avait "décidé de renforcer notre présence militaire à Bangui afin d'assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident". Un peu plus tôt une source proche du dossier avait annoncé que quelque 350 soldats français avaient été envoyés en renfort depuis Libreville.

Deux compagnies, totalisant environ 300 militaires, sont arrivées du Gabon par plusieurs rotations de Transall et de Hercules C130, portant les effectifs militaires français en République Centrafricaine à environ 550 hommes, a dit le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard. Un PC tactique a été installé à Banqui.

Deux cent cinquante soldats français étaient déjà stationnés en Centrafrique. La France dispose d'une base militaire française au Gabon, réservoir de forces prépositionnées régulièrement engagées lors de crises régionales. Des renforts avaient ainsi déjà été déployés à Bangui en décembre, lors d'une première offensive rebelle.

Confirmant le 24 mars le départ du président centrafricain François Bozizé de Bangui, tombé aux mains des opposants, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a renouvelé les "consignes de prudence" aux ressortissants français présents dans la capitale centrafricaine, les invitant à "rester chez eux".

Outre la protection des ressortissants français et étrangers, les soldats français "sécurisent" aussi l'aéroport de Bangui, selon une source diplomatique. Les quelque 1.200 ressortissants français "ne sont ni menacés, ni ciblés, ni visés, la France n'étant pas jugée partie prenante dans cette affaire, favorisant tel ou tel camp", a précisé cette source. "Il n'y a donc pas d'évacuation envisagée à ce stade", a-t-elle insisté.

La capitale centrafricaine est tombée au terme d'une offensive éclair lancée pour renverser le président François Bozizé, que les opposants de la coalition Séléka accusent de ne pas respecter des accords de paix signés en début d'année.

Le chef de l'État centrafricain restait introuvable le 24 mars après la chute du palais présidentiel.

AFP/VNA/CVN

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