"Notre objectif est d'ouvrir une nouvelle ère pour le développement agricole", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, devant des responsables, ainsi que des personnalités du milieu des affaires et de la société civile.
"Il est temps de montrer aux pays et communautés touchés par l'insécurité alimentaire que nous cherchons... à développer une feuille de route et à obtenir des résultats tangibles", a-t-il fait remarquer.
La délégation américaine, dirigée par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, a présenté un plan visant à améliorer la sécurité alimentaire mondiale d'un montant initial de 3,5 milliards de dollars, qui s'inscrit dans le cadre des engagements des pays riches à consacrer 20 milliards de dollars au développement agricole, pris lors du G8 de L'Aquila en juillet dernier.
Depuis plus d'un an, la communauté internationale s'attelle à élaborer un plan combinant le développement, le commerce et les actions humanitaires en vue de lutter contre la faim et la malnutrition dans le monde.
Évoquant la promesse de l'Union européenne (UE) de contribuer à hauteur de 20% des engagements se chiffrant à 20 milliards de dollars, le commissaire européen au développement, Karel de Gucht, a souligné que l'argent devait être utilisé pour couvrir les besoins identifiés par les pays.
Lors de la réunion, les représentants ont abordé le défi majeur que représente la sécurité alimentaire, dont l'enjeu concerne non seulement les denrées alimentaires, mais également la sécurité économique et environnementale.
Les conditions climatiques défavorables dont la sécheresse, la hausse des prix des engrais et du transport due à la flambée des cours du brut, ainsi que l'incitation à l'utilisation du bio-carburant dans les pays développés aux dépens de l'alimentation humaine et de l'élevage, sont autant de défis d'actualité à relever.
XINHUA/VNA/CVN