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Les policiers regardent les écrans de surveillance dans le centre de contrôle au Parc des Princes, le 21 juin à Paris. |
"Il y a effectivement eu très peu d'incidents", a commenté Bernard Cazeneuve lors de sa visite au PC opérationnel du Parc des Princes alors qu'il assistait au match Irlande du Nord - Allemagne, se félicitant de l"'intervention immédiate des forces de l'ordre" et de "la réponse judiciaire immédiate".
Accompagné de son homologue allemand Thomas de Maizière, du préfet de police de Paris, Michel Cadot, ainsi que du procureur de la République de Paris François Molins, le ministre a toutefois évoqué "quelques petits dérapages sporadiques" comme à Marseille le 11 juin lors des violences entre supporters russes et anglais, et "certains (qui) ont fait les malins" sans citer nommément Alexandre Chpryguine.
"Il y a une très bonne articulation entre les agents de la sécurité privée et les forces de l'ordre, et une très bonne coopération avec les polices étrangères", a poursuivi le ministre.
Arrêté lundi soir 20 juin puis mis en garde à vue alors qu'il comptait assister au match de la Russie à Toulouse, Alexandre Chpryguine va être "très probablement expulsé" dans les heures qui viennent, a-t-on appris de sources policières mardi 21 juin à la mi-journée. Le ministère de l'Intérieur a révoqué lundi 20 juin son visa et délivré une interdiction administrative de territoire (IAT).
Chpryguine, qui est vraisemblablement arrivé par avion lundi matin 20 juin à Barcelone avant de rallier Toulouse par la route, faisait partie d'un groupe de 20 supporters russes expulsés à la suite des violences en marge du match Angleterre - Russie le 11 juin à Marseille qui avaient fait 35 blessés, essentiellement anglais, dont deux toujours dans le coma.
À peine atterri à Moscou après son expulsion, il avait manifesté son souhait de revenir en France avant la fin de l'Euro.
AFP/VNA/CVN