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La joie de Nico Rosberg (Mercedes), vainqueur du GP d'Europe, le 19 juin à Bakou. |
"J'avais l'impression que je pouvais faire tout ce que je voulais, il n'y avait pas de risque de commettre d'erreurs", s'est réjoui le vainqueur d'un Grand Prix finalement beaucoup moins spectaculaire et intéressant qu'espéré.
Pour preuve, alors qu'il était loin devant et avait GP gagné sauf incident, il a établi le meilleur tour en course lors de la 48e des 51 boucles, à la moyenne de 203 km/h. Au final, c'est un nouveau grand chelem pour Rosberg après Sotchi le 1er mai : pole, victoire, tous les tours en tête et meilleur tour en course.
Après un début de championnat impeccable avec quatre victoires en quatre courses, l'Allemand avait laissé échapper les trois Grands Prix suivants et en particulier les deux derniers, remportés par son coéquipier et principal rival Lewis Hamilton, qui a terminé 5e dimanche 19 juin alors qu'il n'était que 10e sur la grille.
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je n'avais simplement pas de puissance", a déploré Hamilton, un temps gêné en course par un mauvais réglage qui n'a été rétabli que pour les derniers tours. "Ce n'était pas le jour, donc le résultat est ce qu'il est. J'essaierai de rebondir lors de la prochaine course", le 3 juillet en Autriche, sur le Red Bull Ring.
Voie ouverte
Rosberg repart d'Azerbaïdjan avec 24 points d'avance au championnat sur Hamilton. Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, qui ont terminé 2e et 4e à Bakou au volant des Ferrari, sont 3e et 4e au championnat à l'issue de cette 8e manche.
Impérial lors des qualifications samedi 18 juin, Rosberg s'est ouvert la voie de la victoire dès l'extinction des feux dimanche 19 juin, en prenant un bon envol devant la Red Bull de Daniel Ricciardo et les deux Ferrari.
L'Allemand a passé sans encombre le premier virage qui s'annonçait chaud mais ne l'a pas été, puis a construit son avance tour après tour. Au point que lorsqu'il a effectué son seul changement de pneus, il est ressorti largement en tête et n'a jamais été inquiété.
"On était nombreux à avoir misé sur la sortie de la voiture de sécurité aujourd'hui et on s'est tous trompé. Au final, ça a été une course très propre", a reconnu Vettel, satisfait de cette 2e place et des gros points qui vont avec.
Ferrari mène la chasse
Les Ferrari ont mené la chasse quasiment toute la course mais, si Vettel a conservé jusqu'au bout sa 2e place, Räikkönen a dû céder la 3e marche du podium à Sergio Perez (Force India) dans le dernier tour.
"Ce n'est pas un désastre mais nous sommes encore loin des leaders", a-t-il relevé.
Quant à Perez, il ne pouvait qu'être ravi d'une telle conclusion à un chaud week-end.
"C'était très bien de doubler au virage 2 Massa et Kvyat, et ensuite de me battre contre Kimi (Räikkönen) jusqu'à la fin", s'est réjoui le Mexicain.
Très rapide sur ce circuit atypique, au point de signer le 2e temps des qualifications, il avait dû changer de boîte de vitesses après un accident aux essais libres 3, ce qui lui a valu une rétrogradation de cinq places, au 7e rang sur la grille dimanche 19 juin.
Cette 3e place à l'arrivée est donc "méritée pour toute l'équipe qui a réussi à réparer la voiture" à temps pour les qualifications, a-t-il déclaré.
Côté déceptions, il y aura notamment Daniel Ricciardo (Red Bull) qui n'a terminé que 7e alors qu'il s'était élancé de la première ligne. "À partir du 3e tour, l'arrière a commencé à glisser et il n'y avait pas moyen de le contrôler", a regretté l'Australien.