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Des policiers devant la Cour suprême du Cambodge. |
À l’exception du Parti républicain démocrate dont le siège est fermé, l’annonce a été adressée à cinq partis, dont le Funcinpec (FP), le Parti de la Ligue pour la démocratie (LDP), le Parti Khmer du développement économique (KEDP), le Parti Khmer anti-pauvreté (KAPP) et le Parti nationaliste cambodgien (CNP).
Le 20 octobre dernier, sitôt après l’approbation par le Sénat cambodgien de quatre amendements des lois électorales relatifs à la redistribution des sièges du CNRP en cas de dissolution de ce parti d’opposition, FP, CNP et KEDP se sont déclarés disposés à recevoir les sièges vacants. LDP et KAPP ont pris la décision inverse.
Le porte-parole du Parti du peuple cambodgien (CPP), Sok Eysan, a annoncé que ce parti est prêt à recevoir tous les sièges refusés par PLD et KAPP. La Cour suprême cambodgienne a ordonné 16 novembre la dissolution du CNRP à la suite d'une plainte du ministère de l'Intérieur. Par ailleurs, 118 membres dirigeants de la formation se sont également vu interdire d’exercer des activités politiques pendant une période de cinq ans.
Au début du mois de septembre, Kem Sokha, président du PSNC, a été mis en examen pour «trahison et espionnage». Depuis son arrestation, plus de la moitié des membres dirigeants du parti ont quitté le territoire cambodgien.
Dans une déclaration diffusée le même jour à la Télévision nationale, le Premier ministre cambodgien, Samdech Techo Hun Sen, a affirmé que les élections législatives de l’an prochain se dérouleront comme prévu en juillet 2018.
VNA/CVN