La victoire du Pasok aux élections régionales et municipales, a toutefois été marquée par une abstention record de 50% au second tour dimanche, semblant confirmer un mécontentement diffus devant l'austérité imposée au pays.
Elle est intervenue le jour où Bruxelles a annoncé une nouvelle révision à la hausse du déficit grec en 2009, à 15,4% du PIB, soit presque deux points au dessus des chiffres annoncés au printemps dernier.
Cette nième révision, dont l'annonce était initialement prévue pour la mi-octobre avant d'être reportée après les régionales, augure une intensification des mesures d'austérité dans le budget de la Grèce pour 2011 qui sera connu jeudi, afin de satisfaire aux exigences des bailleurs de fonds du pays.
Lundi, le ministère grec des Finances a été contraint de reconnaître les répercussions sur les chiffres de 2010, en indiquant que le déficit atteindra finalement 9,4% du PIB, soit plus d'un point de plus de ce qui avait été prévu dans le plan de redressement négocié avec l'UE et le FMI.
Mais le ministère a fait valoir que la réduction du déficit en 2010 est "plus importante que ce qui avait été prévu initialement, équivalente à six points de pourcentage du PIB".
La semaine dernière, le Premier ministre Georges Papandréou avait salué "les sacrifices des Grecs" qui ont eu comme résultat la plus "importante réduction" de déficit jamais effectuée dans un pays de la zone euro.
AFP/VNA/CVN