L'Égypte devrait d'urgence "actualiser sa réglementation des entreprises" et "trouver des financements pour les infrastructures industrielles", a suggéré l'OCDE dans son étude.
Le Caire devrait également "renforcer l'application de ses lois anticorruption" et "assurer aux travailleurs de la prochaine génération un meilleur niveau d'instruction et de qualification", a indiqué l'OCDE.
Cette étude, intitulée "La stratégie de l'OCDE de développement du climat des affaires en Égypte", a été réalisée l'année dernière par une équipe composée de fonctionnaires égyptiens, d'experts du secteur privé et de spécialistes de l'OCDE. Son rapport final devait être présenté au ministère de l'Investissement.
Le rapport, qui dresse un bilan dans 12 domaines clés, contient un ensemble de recommandations précises pour l'amélioration des politiques, des institutions et des réglementations. Il propose en particulier au Caire de rendre plus transparentes et plus prévisibles les décisions administratives concernant les entreprises, de rationaliser les procédures d'autorisation, d'assurer aux petites et moyennes entreprises un meilleur accès aux financements et d'améliorer l'accès au foncier.
Il encourage par ailleurs les autorités égyptiennes à appliquer plus efficacement la politique de la concurrence récemment adoptée et à mettre fin aux quasi-monopoles pour certains produits et services nationaux.
Dans un communiqué, l'OCDE s'engage à poursuivre sa coopération avec les autorités égyptiennes pour soutenir les initiatives de réforme en cours. Ce nouveau rapport constitue la première Stratégie de développement du climat des affaires élaborée dans le cadre plus large du Programme MENA-OCDE pour l'investissement, qui couvre 18 économies du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
XINHUA/VNA/CVN