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Le Premier ministre britannique Boris Johnson le 30 septembre à London. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors d'un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen Charles Michel, le PM britannique a réitéré l'"engagement clair" du Royaume-Uni à parvenir à un accord, notant qu'en cas d'échec des négociations, son pays "serait prêt à finir la période de transition sur des termes à l'australienne".
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a de son côté appelé Londres à "jouer cartes sur table" dans les discussions à l'issue de cet entretien.
"L'UE préfère un accord, mais pas à n'importe quel prix", a-t-il tweeté, reprochant à Londres de n'être toujours pas entré dans le noyau dur des négociations et de laisser ainsi planer le spectre d'un "no deal".
Les négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur leur future relation post-Brexit ont repris ce mercredi à Londres avec l'espoir d'aboutir à un accord commercial en ce mois d'octobre. Selon la presse britannique, les pourparlers devraient se poursuivre jusqu'à vendredi 9 octobre, alors qu'une rencontre est prévue ce jour-là entre les négociateurs britannique et européen respectivement, David Frost et Michel Barnier.
Alors que la date du 31 décembre 2020, qui marque la fin de la période de transition post- Brexit approche à grands pas, les deux partenaires se heurtent toujours à de sérieuses divergences.
Les Européens estiment que les Britanniques n'ont toujours pas démontré leur volonté de réellement négocier sur les trois dossiers de blocage, à savoir la question de la pêche dans les eaux britanniques, l'aide publique et la gouvernance de l'accord, tandis que le Royaume-Uni reproche à Bruxelles de lui imposer des "règles inacceptables" pour obtenir un accord de libre échange qui ne tiendrait pas compte de sa souveraineté.
APS/VNA/CVN