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| Vue aérienne de la forêt amazonienne dans l'île de Marajo, État du Para, au Brésil, le 9 décembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Les émissions brutes dans le plus grand pays d'Amérique latine ont été réduites de 16,7% l'an dernier par rapport à 2023, selon les calculs du réseau brésilien d'ONG Observatoire du climat.
Ces chiffres sont une bonne nouvelle pour le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui accueille à partir du 10 novembre la conférence de l'ONU sur le climat, la COP30, dans la ville amazonienne de Belem.
"Les nouvelles données montrent l'impact du fait que le gouvernement s'est remis à contrôler la déforestation", qui était "délibérément hors de contrôle" sous le mandat du prédécesseur de Lula, Jair Bolsonaro (2019-2022), a affirmé ce réseau dans un communiqué.
Durant le mandat de l'ex-président d'extrême droite, la déforestation a fortement augmenté, notamment en Amazonie, où la végétation luxuriante joue un rôle essentiel dans l'absorption de gaz à effet de serre.
Le déboisement dans la plus grande forêt tropicale de la planète a chuté continuellement depuis le retour au pouvoir de Lula pour un troisième mandat en 2023, après un premier passage à la présidence de 2003 à 2010.
Il a baissé de 11% en un an sur la période de référence allant d'août 2024 à juillet 2025, selon les chiffres officiels rendus publics la semaine dernière.
Malgré les données encourageantes de l'an dernier, "les données de l'économie brésilienne en 2025 (...) ne permettent pas de faire des projections optimistes" quant au respect des engagements pris par le Brésil pour réduire ses émissions cette année, a tempéré l'Observatoire du climat.
AFP/VNA/CVN


