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L'ailier des Celtics Jayson Tatum quitte le terrain après l'élimination des Nets par son équipe, le 25 avril à New York. |
Dallas a pour sa part pris une option pour la qualification, en concassant Utah (102-77). Peu auraient parié sur le "sweep" subi par Brooklyn, découlant d'une telle démonstration de force de Boston. Il n'y a pourtant pas eu photo dans cette série entre une équipe solide, soudée, sur motivée d'un côté, et de l'autre, un duo de stars Kevin Durant/Kyrie Irving incapables de tout assumer ensemble, car muselés individuellement.
Durant, étouffé lors des trois premiers matches, a vainement réagi en champion - qu'il fut en 2017 et 2018 avec Golden State -, puisqu’il a inscrit 39 points (9 passes), ses deux derniers ayant rapproché les Nets à une unité à deux minutes du terme (109-108).
Mais en face, il y avait un collectif qui a eu réponse à tout, à l'image du vieux grognard Al Horford (13 pts), auteur de la claquette-rebond qui a repoussé les New-Yorkais à 13,7 secondes du terme (113-109) et de Marcus Smart (20 pts, 11 passes), qui a assuré les lancers francs finaux.
Claxton pire que Shaq
Boston qui a toujours mené, n'a de surcroit pas paniqué quand Tatum (29 pts, à 9/16 aux tirs, 5 passes) a dû sortir pour six fautes, en plein money-time. Car Jaylen Brown était là pour prendre le relais (22 pts, 8 rbds).
Côté Brooklyn, Kyrie Irving n'a pas pesé (20 pts) et Nick Claxton, pourtant solide dans la raquette (13 pts, 3 contres) a battu un singulier record, en ratant ses dix premiers lancers francs (1/11 au final), pire que Shaquille O'Neal un soir de 2006 (0/8).
Les C's attendent désormais de savoir quel sera leur adversaire. Ce sera le champion en titre Milwaukee, s'il bat Chicago mercredi 26 avril (3-1).
À Philadelphie, l'heure n'est pas encore à la désillusion, mais elle pend au nez de Sixers, démobilisés depuis deux matches, s'ils ne se ressaisissent pas, car jamais encore une équipe n'a perdu une série de play-offs en ayant mené 3-0. Revenu à 3-2, Toronto croit en son étoile pour écrire l'histoire.
Car ce revirement de situation en cours tient, il faut le souligner, au pouce droit blessé de Joel Embiid. L'homme fort des Sixers souffre d'une déchirure ligamentaire depuis le match N.3 et joue en serrant les dents, sans dominer autant que d'habitude (20 pts, 11 rbds).
Autre raison : James Harden, censé être une arme offensive de choix, a fait l'effet d'un pétard mouillé (15 pts, à 4/11, 7 passes), illustrant l'adresse en berne globale (38,3%).
Le passif Rivers
Les Raptors ont eu joué avec le mors à la dent, en équipe (51,2% de réussite), dans le sillage de Pascal Siakam (23 pts, 10 rbds, 7 passes) et en redoublant d'efforts en défense.
Cette équipe fut championne en 2019 avec ces valeurs déjà prônées par l'entraîneur Nick Nurse, pour qui "le momentum favorable n'a pas vraiment d'importance : la balle sera au centre encore jeudi et tout le monde devra se battre comme un fou".
Celui d'en face, Doc Rivers, a lui aussi été champion en 2008 avec Boston, mais traîne un récent passif: les huit dernières fois où il a eu l'occasion de conclure une série avec ses clubs successifs, il a échoué à sept reprises.
À l'Ouest enfin, les Mavs se sont mis en position d'atteindre le dernier carré pour la première fois en onze ans, en étrillant le Jazz qui a perdu en route Donovan Mitchell, longtemps inexistant (9 pts) avant de sortir blessé à une cuisse, et qu'on voit difficilement inverser la tendance avec si peu de gnaque à revendre.
Dans ces conditions Doncic a survolé les débats (33 pts, 13 rbds), en envoyant quelques paniers "halléLuka" qui ont écoeuré Utah, sans attaque ni défense, malgré Rudy Gobert, le seul à tenir son rang (17 pts, 11 rbds).