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L'ancien président bolivien Evo Morales lors d'une conférence de presse, le 17 décembre à Buenos Aires, en Argentine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le texte, signé par les procureurs de La Paz, Jhimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l'ordre "d'arrêter et de conduire Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public". Il a été publié sur le compte Twitter du ministre de l'Intérieur Arturo Murillo.
Le parquet avait ouvert une enquête à la suite d'une plainte déposée par le ministre de l'Intérieur le 22 novembre contre Evo Morales. Il l'accusait de "sédition et terrorisme" pour avoir incité ses partisans à mettre en place des blocages autour de La Paz dans un enregistrement diffusé par les autorités.
"Ne laissez aucune denrée alimentaire dans les villes, nous allons tout bloquer et encercler" les villes, disait la voix que M. Murillo attribue à l'ancien président.
Evo Morales, le premier président indigène de Bolivie, a démissionné le 10 novembre sous la pression de manifestations de l'opposition et après avoir été lâché par l'armée.