>>Bill Gates dit se consacrer à la charité, sans ambition politique
Dans leur lettre annuelle publiée jeudi 22 janvier, les deux philanthropes qui ont créé une des fondations les plus puissantes du monde tablent en particulier sur la technologie numérique pour tirer de la misère plusieurs milliards de personnes d'ici à 2030.
"Notre grand pari est que dans les 15 prochaines années, la vie des plus pauvres va s'améliorer plus qu'à aucun autre moment dans l'histoire du monde", a déclaré Melinda Gates, co-présidente de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Les progrès les plus marquants sont attendus dans la santé, mais aussi dans l'agriculture, les services financiers utilisant la téléphonie mobile et les usages éducatifs d'internet. C'est dans ces domaines que la Fondation Gates veut continuer d'investir massivement.
Selon ses prévisions, la mortalité infantile devrait baisser de moitié et la polio être éradiquée tandis que le paludisme - qui tue plus de 600.000 personnes par an dans le monde - reculera grâce aux vaccins et à un traitement à dose unique.
L'Afrique pourra atteindre la sécurité alimentaire d'ici à 2030 grâce à de nouvelles semences, affirme la lettre annuelle des Gates, qui est publiée depuis 2009.
"Sept adultes sur 10 en Afrique sont des agriculteurs. Quand ils bénéficieront de nouvelles semences résistantes à la sécheresse et même si le climat se modifie ils pourront rendre leurs champs plus productifs", explique Melinda Gates. "Ils pourront donc à la fois nourrir leurs familles et commercialiser leurs récoltes".
Les transactions bancaires à l'aide d'un téléphone portable sont déjà répandues au Kenya mais la Fondation s'efforce de les développer à destination des plus pauvres en Tanzanie, en Inde, au Bangladesh, aux Philippines et en Ouganda.
Recul de la mortalité infantile
Les Gates voient aussi des opportunités pour vaincre la pauvreté en se servant de programmes éducatifs en ligne et de logiciels adaptés pour aider enseignants et élèves.
Cet optimisme contraste avec le constat des agences humanitaires qui notent que le nombre des réfugiés et de personnes déplacées par les conflits et les catastrophes n'a jamais été aussi grand.
La lettre annuelle reconnaît "qu'il ne faut pas perdre de vue qu'une poignée parmi les pays les plus défavorisés continueront d'être à la peine".
Mais Melinda Gates dit puiser son optimisme dans des années de déplacements sur le terrain en Afrique et en Asie et dans sa conviction que la science et la technologie peuvent améliorer les choses.
"Pour Bill et moi-même, les statistiques mondiales montrent à l'évidence des progrès", explique-t-elle. "Nous voyons la mortalité infantile reculer et il suffit de voyager pour s'en rendre compte". Elle donne en exemple la Tanzanie, où elle s'est rendue à plusieurs reprises et qui est devenue selon elle un pays "totalement" différent en dix ans.
Présente dans une centaine de pays, la Fondation a déjà versé plus de 42 milliards de dollars pour financer des projets et des innovations, mais selon Melinda Gates, elle s'efforce désormais d'influer sur les politiques au niveau gouvernemental.
Dans la lutte contre la pauvreté, explique-t-elle, les ONG peuvent montrer la voie mais "seuls les gouvernements peuvent travailler sur une grande échelle".
Dans leur lettre annuelle publiée jeudi 22 janvier, les deux philanthropes qui ont créé une des fondations les plus puissantes du monde tablent en particulier sur la technologie numérique pour tirer de la misère plusieurs milliards de personnes d'ici à 2030.
"Notre grand pari est que dans les 15 prochaines années, la vie des plus pauvres va s'améliorer plus qu'à aucun autre moment dans l'histoire du monde", a déclaré Melinda Gates, co-présidente de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Bill Gates et sa femme Melinda, le 27 septembre 2014 à Los Angeles. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les progrès les plus marquants sont attendus dans la santé, mais aussi dans l'agriculture, les services financiers utilisant la téléphonie mobile et les usages éducatifs d'internet. C'est dans ces domaines que la Fondation Gates veut continuer d'investir massivement.
Selon ses prévisions, la mortalité infantile devrait baisser de moitié et la polio être éradiquée tandis que le paludisme - qui tue plus de 600.000 personnes par an dans le monde - reculera grâce aux vaccins et à un traitement à dose unique.
L'Afrique pourra atteindre la sécurité alimentaire d'ici à 2030 grâce à de nouvelles semences, affirme la lettre annuelle des Gates, qui est publiée depuis 2009.
"Sept adultes sur 10 en Afrique sont des agriculteurs. Quand ils bénéficieront de nouvelles semences résistantes à la sécheresse et même si le climat se modifie ils pourront rendre leurs champs plus productifs", explique Melinda Gates. "Ils pourront donc à la fois nourrir leurs familles et commercialiser leurs récoltes".
Les transactions bancaires à l'aide d'un téléphone portable sont déjà répandues au Kenya mais la Fondation s'efforce de les développer à destination des plus pauvres en Tanzanie, en Inde, au Bangladesh, aux Philippines et en Ouganda.
Recul de la mortalité infantile
Les Gates voient aussi des opportunités pour vaincre la pauvreté en se servant de programmes éducatifs en ligne et de logiciels adaptés pour aider enseignants et élèves.
Cet optimisme contraste avec le constat des agences humanitaires qui notent que le nombre des réfugiés et de personnes déplacées par les conflits et les catastrophes n'a jamais été aussi grand.
La lettre annuelle reconnaît "qu'il ne faut pas perdre de vue qu'une poignée parmi les pays les plus défavorisés continueront d'être à la peine".
Mais Melinda Gates dit puiser son optimisme dans des années de déplacements sur le terrain en Afrique et en Asie et dans sa conviction que la science et la technologie peuvent améliorer les choses.
"Pour Bill et moi-même, les statistiques mondiales montrent à l'évidence des progrès", explique-t-elle. "Nous voyons la mortalité infantile reculer et il suffit de voyager pour s'en rendre compte". Elle donne en exemple la Tanzanie, où elle s'est rendue à plusieurs reprises et qui est devenue selon elle un pays "totalement" différent en dix ans.
Présente dans une centaine de pays, la Fondation a déjà versé plus de 42 milliards de dollars pour financer des projets et des innovations, mais selon Melinda Gates, elle s'efforce désormais d'influer sur les politiques au niveau gouvernemental.
Dans la lutte contre la pauvreté, explique-t-elle, les ONG peuvent montrer la voie mais "seuls les gouvernements peuvent travailler sur une grande échelle".
AFP/VNA/CVN