Belgique : le roi nomme un nouveau négociateur en vue de former un gouvernement

Le roi Philippe a nommé vendredi 23 août un nouveau négociateur en charge des discussions visant à former un gouvernement en Belgique, après l'échec d'un premier round de discussions, a annoncé le Palais royal.

>> Belgique : la Fête nationale marquée par un défilé exceptionnel

>> Belgique : plusieurs régions touchées par les intempéries

>> Belgique : le roi accepte la démission de Bart De Wever, "formateur" du gouvernement fédéral

Le roi Philippe attend les leaders politiques belges pour des consultations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, devant le Palais royal, le 23 août à Bruxelles
Photo : BELGA/AFP/VNA/CVN

Le roi a chargé Maxime Prévot, chef de file du parti Les Engagés (centre-droit) "d’une mission de médiation" entre les cinq partis politiques belges qui se sont dits prêts à former une coalition en juillet, après les élections législatives de juin.

Le nouveau négociateur, 46 ans, fera son rapport au roi Philippe le 2 septembre, selon le communiqué du Palais royal.

Les discussions pourraient toutefois se prolonger au-delà de cette date dans un pays habitué aux longues tractations avant de former un gouvernement. La Belgique avait ainsi vécu 541 jours sans gouvernement de plein exercice en 2010-2011.

Un premier round de négociations, conduit depuis le mois dernier par le leader conservateur flamand Bart De Waver (N-VA) n'avait pas permis de rapprocher les points de vue et l'actuel maire d'Anvers avait préféré jeudi soir remettre son mandat au roi Philippe.

Le leader conservateur flamand Bart De Waver (N-VA) (gauche) et le roi Philippe de Belgique à l'issue d'une rencontre au Palais royal à Bruxelles, le 23 août.
Photo : BELGA/AFP/VNA/CVN

Outre Les Engagés et la N-VA, trois autres formations politiques sont, en principe, d'accord pour gouverner ensemble. Il s'agit des libéraux du Mouvement réformateur (MR) et, côté néerlandophone, des chrétiens-démocrates (CD&V) et de Vooruit, l'ex-Parti socialiste flamand, seul partenaire de gauche.

Les premières discussions, entamées en juillet, ont achoppé sur des questions fiscales, les libéraux francophones refusant une proposition de taxe sur les plus values, défendue par les socialiste flamands. La Belgique, avec un déficit public à 4,4% de son Produit intérieur brut (PIB), est l'un des sept pays européens sous le coup d'une procédure d'infraction aux règles budgétaires de la zone euro.

En dépit de l'échec de ces négociations, le roi Philippe avait convoqué vendredi les mêmes partis, écartant pour l'instant l'hypothèse d'une autre coalition.

Le vote du 9 juin --concomitant aux élections européennes-- a été marqué par une victoire de la droite et du centre-droit, avec un alignement inédit de la Wallonie (sud francophone) sur la Flandre (nord néerlandophone) où la droite est traditionnellement majoritaire.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top