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La Française Sandrine Gruda, lors du match de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo, sous le regard d'Endene Miyem, le 9 février 2020 à Bourges. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Seule ombre au tableau toutefois pour la sélectionneuse Valérie Garnier, la blessure à la cheville droite de la meneuse Olivia Epoupa, après moins de deux minutes de jeu. Un coup dur pour une compétition qui ne dure que dix jours.
"Il est trop tôt pour dire quoi que ce soit" sur la gravité de sa blessure a indiqué Valérie Garnier en conférence de presse, précisant que sa meneuse avait le pied dans la glace et qu'elle allait passer des examens pour en savoir plus.
Il n'est jamais facile de rentrer dans une compétition internationale -les Belges, 4e du Mondial-2018 et qualifiées pour les Jeux, se sont inclinées contre la modeste Bosnie-Herzégovine jeudi 17 juin pour leurs débuts-, d'autant plus lorsque cela se passe à domicile et que l'on n'a plus joué devant plusieurs milliers de spectateurs.
Jeudi 17 juin soir à Strasbourg, les coéquipières d'Endy Miyem ont mis un gros quart d'heure de jeu avant de prendre la mesure de l'attaque croate.
Après avoir encaissé 35 points en 15 minutes, les quadruples vice-championnes d'Europe (2013, 2015, 2017, 2019) ont retrouvé leurs qualités défensives et ont enfin pu s'échapper au score, face à la Croatie, qui retrouvait jeudi 17 juin soir le Championnat d'Europe, après avoir manqué les éditions 2017 et 2019.
Gruda précieuse
Pour se sortir du piège croate, les Bleues ont pu compter sur Sandrine Gruda. Alors qu'elle soufflera ses 34 bougies en fin de compétition (le 25 juin, veille des demi-finales), elle a sorti les paniers importants en milieu de deuxième quart-temps pour se donner de l'air, finissant la rencontre avec 16 points, deux de moins que Miyem et Alexia Chartereau.
Avec dix points d'avance à la pause (50-40), les Françaises ont pu dérouler plus facilement leur jeu dans les deux derniers quarts-temps, pour s'imposer sans trop trembler contre l'équipe la moins forte du groupe. Et c'est Valériane Vukosavljevic qui a répondu favorablement aux "on veut les 100 points", du public alsacien.
Drapeaux bleu-blanc-rouge, portraits des joueuses en banderoles, tambours, Marseillaise, ola... Pour leur premier match officiel depuis le tournoi de qualification olympique à Bourges en février 2020, les Françaises ont d'ailleurs eu droit jeudi à un accueil digne de leur statut de prétendantes au titre continental.
Dans la touffeur du Rhenus de Strasbourg, habitué aux ambiances des grands soirs avec la SIG dans le championnat de France ou en Coupes d'Europe, c'est pour les filles du basket que le public a retrouvé en masse (plus de 2.000 spectateurs sur une jauge fixée à 3.600) la salle alsacienne dédiée au basket.
Les Françaises retrouveront cette ambiance dès vendredi soir (20h45) contre la République tchèque, battue par la Russie de quatre points (73-69), pour son premier match.