«Selon les estimations des Nations Unies, au moins 1,5 million de personnes ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence en Syrie, alors même que les violences empêchent l'ONU de leur prêter assistance. Les tueries, les séquestrations et les enlèvements ont pris une dimension intercommunautaire, mettant en péril le tissu social de la Syrie. Une guerre civile sectaire serait catastrophique pour le pays et la région », a mis en garde Ban Ki- moon dans un discours lu par le sous-Secrétaire général aux affaires politiques des Nations Unies, Oscar Fernandez-Taranco.
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| Le présient français François Hollande à la réunion du Groupe des amis de la Syrie, tenue le 6 juillet à Paris |
Depuis la dernière réunion du Groupe, formé d'une centaine de pays, en avril dernier à Istanbul, en Turquie, quelques avancées diplomatiques ont été réalisées. Les États membres de l'ONU soutiennent en effet les efforts de l'Envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue des États arabe pour la crise en Syrie, Kofi Annan.
Suite à l'effet initialement positif obtenu par le déploiement des observateurs de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (MISNUS), les violences ont repris. À la mi-juin, le chef de la MISNUS, le général Robert Mood, a été contraint de suspendre les activités opérationnelles de la Mission en raison d'attaques visant les observateurs non-armés.
«Dans ce contexte difficile, un accord sur la transition politique en Syrie a été élaboré lors de la réunion du Groupe d'action sur la Syrie organisée à Genève la semaine dernière par M. Annan. Cet accord prévoit l'établissement d'un gouvernement de transition doté de pouvoirs exécutifs, ainsi que d'autres mesures visant à faciliter une transition politique menée par les Syriens eux-mêmes et qui respecte leurs aspirations légitimes», a rappelé le secrétaire général.
M. Ban a réitéré que l'opposition au régime du président Bachar Al-Assad, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, doit mettre en place un processus politique «inclusif et responsable». «Je salue le résultat de la réunion qui a eu lieu récemment au Caire et l'accord politique conclu entre la plupart des groupes d'opposition sur la transition politique et l'avenir de la Syrie», a-t-il ajouté à cet égard.
Xinhua/VNA/CVN