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Romain Bardet salue l'assistance après avoir reçu le maillot jaune à l'issue de la première étape du Tour de France entre Florence et Rimini, en Italie, le 29 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Samedi 29 juin, le peloton a déjà été écrémé par la chaleur caniculaire et les sept ascensions de l'étape inaugurale, lors de laquelle Bardet, échappé avec son coéquipier Frank van den Broek, a revêtu pour la première fois de sa carrière le maillot jaune.
Déjà largués, des sprinteurs, comme Mark Cavendish ou Fabio Jakobsen, mais aussi des grimpeurs comme David Gaudu et Lenny Martinez vont affronter le mur de San Luca, qui rythme l'étape entre Cesenatico et Bologne (199 km).
Deux kilomètres à 10,6% de pente moyenne, avec des passages à près de 20%: la célèbre montée le long d'arcades monumentales menant jusqu'à la Basilique de San Luca s'annonce comme un des points forts de la première semaine du Tour.
La plupart des coureurs connaissent ce mur qui est régulièrement au programme du Tour d'Emilie et du Giro où Primoz Roglic avait ravagé la concurrence lors du prologue en 2019.
"San Luca est vraiment la côte typique du puncheur et les gars qui vont jouer le général ne peuvent pas faire l'impasse sur ce genre d'étape. D'autant qu'on a mis des bonifications au sommet lors du deuxième passage (huit, cinq et deux secondes aux trois premiers). Je vois vraiment le scénario d'une grosse bagarre", explique le traceur du Tour, Thierry Gouvenou, qui voit Tadej Pogacar "se régaler dans un mur comme ça".
Le cycliste Romain Bardet à l'arrivée de la première étape du Tour de France entre Florence et Rimini, en Italie, le 29 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Slovène, grand favori cette année, s'est montré en jambes samedi 29 juin, tout comme ses rivaux, parmi lesquels le Danois Jonas Vingegaard, double vainqueur sortant.
"À chaque fois qu'on a mis une côte comme ça, on a eu un bon aperçu de l'état général du peloton. Si tu commences à craquer ici ce n'est pas bon signe pour la suite", ajoute le directeur technique du Tour.
Pour "mettre en avant" San Luca, le mur sera emprunté à deux reprises. Après le deuxième passage au sommet, il restera 12 km jusqu'à l'arrivée, avec une dernière petite côte et enfin une descente technique jusqu'à Bologne.
Avant San Luca, l'étape passera, peu avant la mi-parcours, par la côte de Gallisterna (1,2 km à 12,8%), où Julian Alaphilippe avait attaqué en 2020 pour remporter le premier de ses deux titres de champion du monde sur le circuit d'Imola qui sera également au menu dimanche 30 juin.
Départ à Cesenatico à 12h15 (réel à 12h35) arrivée à Bologne à 17h19 (horaire calculé sur une moyenne de 42 km/h).
AFP/VNA/CVN