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La basketteuse de l'équipe de France Iliana Rupert porte la flamme olympique lors du festival de Cannes, le 21 mai 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il doit démanger les Bleues de tâter la balle orange et fouler les parquets après un premier bloc d'une dizaine de jours consacré, à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), à se construire le foncier nécessaire pour aller au bout des JO (26 juillet-11 août).
Puis un deuxième, depuis dimanche 30 juin en Vendée, où elles ont basculé sur le basket et "la mise en place de nos principes offensifs et défensifs" a déclaré Jean-Aimé Toupane.
"Se projeter vite vers l'avant, mettre de la vitesse dans le jeu et la prise de décision, et être beaucoup plus réactifs sur nos transitions attaque-défense", développe le sélectionneur, qui a sacrifié Sandrine Gruda, meilleure marqueuse de l'histoire de la sélection, sur l'autel de ce jeu.
Un mantra répété depuis sa prise de fonction à l'automne 2021, après le bronze olympique décroché par les Bleues de Valérie Garnier, et qui ne relève plus de l'incantation depuis février et le tournoi de qualification en Chine : les Bleues ont remporté leurs trois matches, dont une démonstration contre le pays-hôte, vice-champion du monde en titre (82-50).
Groupe réduit
Si les Bleues retrouveront les Chinoises pour leur dernier match de préparation, le 21 juillet à Reims, elles l'attaquent par un adversaire moins redoutable, la Finlande, faute d'accord des sélections plus réputées.
Pour ces deux matches, Toupane "aimerait déjà voir émerger sur le terrain" le travail effectué depuis le 6 juin et attend de voir si ses joueuses sont "déjà capables de répéter les efforts" après une longue préparation physique, un luxe rendu possible en rabotant la durée du championnat.
Pour avoir l'ensemble de ses joueuses à disposition dès début juin, la Fédération française a également interdit aux internationales concernées (Marine Johannès, Gabby Williams, Iliana Rupert) de rejoindre la WNBA, après la polémique de l'an passé : Johannès n'avait pas été sélectionnée pour l'Euro car elle souhaitait prendre le train en route pour effectuer un aller-retour dans sa franchise du New York Liberty.
Toupane dispose cette fois de l'ensemble de ses forces vives (à l'exception de la meneuse Alix Duchet, qui renoncé pour raisons personnelles), "sans bobo physique" à déplorer, et va après les deux rendez-vous du Vendéspace de Mouilleron-le-Captif écarter trois joueuses de son groupe élargi de 18.
"On veut voir tout le monde, on essaiera de répartir le temps de jeu" a déclaré le sélectionneur, qui devra ensuite, d'ici le 8 juillet, réduire son groupe à 12 joueuses (plus trois remplaçantes).
AFP/VNA/CVN