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Des passagers patientent à l'aéroport Ronald Reagan, à Virginie, le 2 juillet |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans l'après-midi 2 juillet, 600 vols étaient déjà annulés, tandis que près de 3.100 autres avaient été retardés, selon flightaware.com.
La situation était déjà difficile la veille, selon le site spécialisé, qui a répertorié vendredi 1er juillet 587 vols annulés sur un total de 3.060 dans le monde, et près de 8.000 retards.
Ces déboires pour les passagers américains constituent une tendance de fond : les compagnies aériennes des États-Unis, qui emploient 15% de personnel en moins par rapport à la période pré-pandémie, gèrent difficilement le retour massif des passagers dans leurs avions.
Les entreprises du secteur affirment travailler à résoudre le problème, intensifiant leurs campagnes de recrutement de pilotes et d'autres catégories de personnel et en réduisant le nombre de sièges disponibles pour les passagers.
Des responsables du secteur aérien mentionnent d'autres facteurs extérieurs aggravants, notamment climatiques ou dus au COVID.
Le ministre américain des Transports, Pete Buttigieg, a rappelé samedi 2 juillet sur Twitter aux passagers qu'ils avaient le droit à un remboursement en cas d'annulation.
Des pilotes de Delta Airlines ont par ailleurs manifesté jeudi 30 juin pour notamment réclamer des augmentations salariales au regard du nombre d'heures supplémentaires travaillées.
"C'est très franchement irresponsable de faire du surbooking. En sortie de pandémie, on prévoit plus de vols qu'on a de personnes pour les piloter", a regretté samedi 2 juillet un de leurs représentants syndicaux, Jason Ambrosi, sur la chaîne CNN.
Les pilotes, fatigués, ne veulent pas bloquer les passagers, a-t-il assuré, "mais c'est une question de sécurité".
Les annulations en série n'ont toutefois pas empêché les voyageurs de se presser dans les aéroports, l'agence chargée de la sécurité dans les transports (TSA) estimant que le nombre de contrôles - près de 2,5 millions vendredi - était pour la première fois "revenu à un volume pré-pandémie".
Un chiffre d'autant plus impressionnant que 42 millions d'Américains, un record, devraient voyager par voiture lors de ce week-end de festivités, selon l'American Automobile Association.