>>Le Hamas annonce un cessez-le-feu avec Israël
>>Quatre Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza
Tirs de gaz lacrymogènes israéliens contre des manifestants palestiniens aux abords de la ville de Gaza, près de la frontière avec Israël, le 23 novembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Des milliers de personnes ont manifesté dans la bande de Gaza, comme chaque vendredi depuis fin mars, mais sont restées à bonne distance de la ligne de séparation fortifiée séparant l'enclave d'Israël.
Quatorze personnes ont toutefois été blessées par des tirs israéliens dont un "enfant touché à la poitrine", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé gazaoui Ashraf al-Qoudra.
Un correspondant de l'AFP a constaté que les manifestants avaient été empêchés de lancer des pneus ou des ballons enflammés vers Israël, des tactiques généralement employées lors des manifestations pour demander la fin du blocus israélien contre à Gaza.
Les protestataires ont été encouragés "à se tenir éloignés de la barrière de séparation et à manifester pacifiquement (...) afin de donner une chance aux efforts égyptiens" pour calmer la tension entre cette enclave dirigée par le mouvement islamiste Hamas et Israël.
Il s'agit du deuxième vendredi où les manifestations ont été plus calmes depuis qu'un cessez-le-feu négocié par l'Égypte est entré en vigueur le 13 novembre après des mois marqués par les tensions les plus vives depuis la guerre ayant opposé le Hamas à Israël en 2014.
Au moins 235 Palestiniens ont été tués par les militaires israéliens depuis le début de la mobilisation appelée "Marche du retour" le 30 mars. Outre la fin du blocus de Gaza, ce mouvement réclame le retour des réfugiés palestiniens sur les terres qu'ils ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création de l'État d'Israël en 1948.
Deux soldats israéliens ont trouvé la mort au cours de ces mois de confrontation.
Une délégation du Hamas est arrivée au Caire mercredi 21 novembre pour discuter avec des responsables égyptiens des moyens de "stabiliser la trêve" avec Israël.