>>Attentat à Bangkok : la Thaïlande exprime sa sympathie pour le Vietnamien blessé
"Il est recherché pour possession illégale d'équipement de guerre", a déclaré mercredi 2 septembre le porte-parole de la police nationale, Prawut Thavornsiri. L'homme, présenté comme Emrah Davutoglu, "fait partie du groupe ayant fourni un logement aux suspects", a-t-il insisté.
Un mandat d'arrêt lancé contre Prawut Thavornsiri. |
Dans l'appartement à Bangkok de sa femme, thaïlandaise, ont été découverts ce week-end des éléments de fabrication de bombe. Le couple vit en Turquie actuellement. Et la femme, interrogée au téléphone par l'AFP cette semaine, avait affirmé avoir sous-loué le lieu à un ami de son mari et n'être au courant de rien.
Les enquêteurs ont également réussi à récupérer de nouveaux éléments concernant les deux membres du "groupe" interpellés, l'un samedi 29 août, l'autre mardi 1er septembre.
Les empreintes du suspect "de premier plan" arrêté mardi 1er septembre ont été retrouvées "sur une bouteille contenant des matériaux explosifs" dans l'un des appartements perquisitionnés.
Les autorités thaïlandaises ne sont pour l'heure pas en mesure de préciser son rôle au sein du "groupe" derrière cet attentat, qui a fait 20 morts en plein cœur de Bangkok le 17 août.
Les médias thaïlandais ont diffusé la photo d'un passeport chinois, assurant que l'homme voyageait avec, sous le nom de "Yusufu Mieraili", né dans la province chinoise de Xinjiang.
Les autorités thaïlandaises se sont bornées à confirmer que l'homme voyageait avec un passeport chinois, qui pourrait cependant être faux.
Elles ont cependant précisé que l'homme était interrogé avec l'aide d'un traducteur turcophone. L'homme se dit innocent, a précisé le général Chaktip Chaijinda, selon le prochain chef de la police.