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Un blessé dans un hôpital de Jalalabad, après un attentat contre un poste de contrôle de la police, le 13 juin |
La branche afghane du groupe État islamique (EI) a revendiqué l'attentat commis par un kamikaze à pied qui a fait fait exploser la charge qu'il transportait, selon Attaullah Khogyani, porte-parole du gouverneur de la province du Nangarhar, dont Jalalabad est le chef-lieu.
Le chef adjoint de l'hôpital provincial, Shoaib Sahak, a indiqué que "onze personnes ont été tuées et 13 blessées".
Un peu plus tôt, M. Khogyani avait fait part d'un bilan de "quatre policiers et cinq civils tués" dont un enfant, et douze blessés "dont trois policiers et trois enfants".
Le mois dernier, trois explosions consécutives dans le centre-ville de Jalalabad avaient tué trois personnes et en avaient blessé 20 autres.
La ville proche de la frontière pakistanaise avait jusque-là été épargnée par les attentats, les combats, essentiellement contre l'EI, se tenant dans des districts reculés de la province.
Quelque 3.804 civils, dont 900 enfants, ont été tués en Afghanistan en 2018, et 7.189 autres blessés. Ce fut l'année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les civils dans le pays.
Au début du mois à Kaboul, sept personnes ont été tuées dans deux attentats distincts qui ont visé deux autobus transportant des employés du gouvernement, puis des étudiants. L'EI a revendiqué ces attentats.
Dans un geste de bonne volonté, la présidence afghane a annoncé jeudi 13 juin avoir libéré 490 prisonniers talibans, malades ou ayant moins d'une année de prison à purger, sur les 887 que le président Ashraf Ghani s'était engagé à libérer début juin à l'occasion de l'Aïd-El-Fitr, la fête qui marque la fin du ramadan.