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Des manifestants à Khartoum, le 31 mai. |
"Nous continuons évidemment à suivre avec une grande inquiétude la situation sur le terrain à Khartoum (...) Nous voudrions voir mettre immédiatement fin à l'usage d'une force excessive, un redémarrage du dialogue politique", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Nous voudrions également demander aux autorités de cesser d'arrêter et de détenir des personnes qui ont eux-mêmes un rôle important à jouer dans ces négociations, ainsi qu'une restauration complète de l'Internet et des autres moyens de communication", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
Le porte-parole a par ailleurs appelé toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour assurer une transition pacifique dirigée par les civils et une paix durable à travers le pays.
Le gouvernement soudanais a annoncé jeudi dernier que 61 personnes avaient été tuées à travers le pays lors d'incidents de sécurité. Khartoum en a notamment été le théâtre le soir du 3 juin, près du quartier général de l'armée, où des milliers de manifestants organisaient un sit-in depuis le 6 avril. Le CMT, présidé par Abdel-Fattah al-Bourhane, est chargé de gérer les affaires du pays après la destitution le 11 avril du président Omar el-Béchir.