Atteint du COVID-19, Trump admis dans un hôpital près de Washington

Coup de tonnerre aux États-Unis : Donald Trump, testé positif au COVID-19, a été admis vendredi soir 2 octobre dans un hôpital militaire, tout en assurant, dans un bref message vidéo, aller "très bien".

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Le président américain Donald Trump, testé positif au COVID-19, quitte la Maison Blanche pour rejoindre l'hôpital militaire de Walter Reed à Washington, le 2 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN
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À un mois de l'élection, le président de la première puissance mondiale a quitté la Maison Blanche sans un mot, en portant en masque, pour rejoindre en hélicoptère l'hôpital Walter Reed, dans la banlieue de Washington.

"Je veux remercier tout le monde pour l'incroyable soutien (...). Je pense que je vais très bien, mais nous allons nous assurer que les choses se passent bien", a-t-il déclaré dans un message vidéo publié sur Twitter peu après son départ.

"Je pense que ça va ! Merci à tous. AMOUR !!!", a-t-il ensuite tweeté dans la nuit de vendredi 2 octobre à samedi 3 octobre.

Selon sa porte-parole, Kayleigh McEnany, cette hospitalisation, qui devrait durer "quelques jours", a été décidée "dans un souci d'extrême prudence" et sur recommandation d'experts médicaux. Donald Trump y travaillera "depuis les bureaux présidentiels" que comporte l'hôpital Walter Reed, a-t-elle précisé.

Kayleigh McEnany a indiqué un peu plus tard dans un communiqué qu'après consultation avec des spécialistes, M. Trump recevait l'antiviral remdesivir. Le président "n'a pas besoin d'un supplément d'oxygène", a-t-elle ajouté.

L'inquiétude gagne le camp républicain à un mois de l'élection présidentielle face au démocrate Joe Biden, qui est immédiatement reparti en campagne.

Le 45e président des États-Unis "continue à souffrir de fatigue mais a le moral", a déclaré vendredi après-midi 2 octobre son médecin Sean Conley dans un nouveau bulletin de santé au ton moins serein que dans la nuit, lorsqu'il avait assuré que son patient allait "bien".

Les médecins lui ont injecté une dose du cocktail expérimental d'anticorps de synthèse développé par la société Regeneron.

Des experts ont souligné le danger d'injecter dans l'organisme de l'homme le plus puissant du monde un médicament certes prometteur mais encore si peu testé, en raison des possibles effets secondaires.

Avec des patients âgés, "je suis généralement très prudente sur tout ce qui est expérimental et n'a pas été prouvé", a dit Carla Perissinotto, médecin gériatre à l'université de Californie à San Francisco.

"Rétablissement rapide"

Le président américain, qui n'a cessé de minimiser la pandémie et a multiplié les rassemblements souvent au mépris des règles sanitaires, a lui-même annoncé ce rebondissement dans une campagne tendue à l'extrême.

"La Première dame et moi-même avons été testés positifs au COVID-19", a écrit dans la nuit de jeudi à vendredi 1er octobre le président républicain, 74 ans, dans un tweet qui a rapidement battu des records de "likes". Il a expliqué que Melania Trump et lui entraient en "quarantaine".

Les responsables de la Maison Blanche, tout en évoquant des "symptômes légers", se sont voulus rassurants sur son "rétablissement rapide", martelant qu'il restait bien aux commandes du pays.

"Il prend évidemment ça au sérieux mais c'est un battant, je sais qu'il continue de travailler", a affirmé sur Fox News son fils Don Junior, qui a dit lui avoir parlé vendredi matin 2 octobre.

AFP/VNA/CVN

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