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Le patron de l'IAAF Sebastian Coe s'exprimant devant les reporters à Monaco, le 4 décembre 2018. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Le dialogue est ouvert avec toutes ces fédérations et oui il est important que nous fassions le plein à nos championnats du monde. Je ne vois aucune raison que ce ne soit pas le cas", a déclaré Coe en marge du Sports Business Summit, organisé dans la capitale emirati où la Coupe d'Asie de football a montré les dissensions entre les Émirats arabes unis et le Qatar.
"Je ne vais pas enchainer les commentaires sur ces discussions qui ont eu lieu et se poursuivront, mais je suis plutôt confiant et optimiste dans la mesure où tout le monde reconnait que le sport doit primer", a ajouté le patron de l'athlétisme mondial.
Depuis juin 2017, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l'Égypte ont rompu tout lien diplomatique et économique avec le Qatar, accusé de soutenir des mouvements extrémistes et de se rapprocher du rival régional de Ryad, l'Iran.
Les Mondiaux d'athlétisme (28 septembre - 6 octobre) constitueront un important test à trois ans du Mondial-2022 au Qatar.
Pour Coe, les Mondiaux-2019, après les Mondiaux indoor en 2010 à Doha, constituent une chance "d'innover" pour un sport qui cherche à s'établir sur de nouveaux marchés.
Le double champion olympique âgé de 62 ans s'est dit "fier et ravi" que l'athlétisme "innove" avec ses Mondiaux, même si une étape de la Diamond League, le circuit majeur de l'IAAF, est organisée au Qatar depuis 1997.
"Si notre sport veut être mondial, il est très important que cela se traduise par des actes et pas seulement des déclarations dans les congrès et conférences comme celle-ci", a-t-il souligné.
Concernant la Russie, dont la suspension a été prolongée par l'IAAF, Coe a refusé de dire si ce pays, sanctionné en 2015 pour dopage institutionnalisé, serait réintégré à temps pour les Mondiaux-2019 à Doha. Il a aussi évité de commenter une possible réintégration de la Russie d'ici les JO-2020 à Tokyo.
Le groupe de travail de l'IAAF chargé du problème russe doit faire son rapport au Conseil de l'IAAF en mars.
"On fait des bons progrès. Il reste encore beaucoup de questions en suspens que le groupe de travail veut traiter d'ici à... notre prochaine réunion du Conseil", a glissé Coe.