>>Italie: la Juventus au petit trot, l'AC Milan quatrième
>>Supercoupe d'Italie: premier trophée pour Ronaldo le Turinois
L'attaquant de la Juventus Turin, Cristiano Ronaldo, sur le terrain de l'Atalanta Bergame en quart de finale de la Coupe d'Italie, le 30 janvier. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Il s'agit de la première défaite de la Juventus dans une compétition nationale cette saison, puisque les Turinois sont toujours invaincus après 21 journées de Serie A (19 victoires et 2 matches nuls).
Et pour la première fois depuis 2014, la Juventus ne réussira donc pas le doublé Coupe-Championnat.
Les bianconeri étaient déjà passés tout près de cette première défaite de la saison face à une équipe italienne dimanche 27 janvier en Serie A sur la pelouse de la Lazio Rome, avant de revenir au score et de s'imposer in extremis grâce à un penalty de Cristiano Ronaldo (2-1).
Mais cette fois, le Portugais, très discret, n'a rien pu faire et les Turinois sont tombés face à une magnifique Atalanta, meilleure attaque du championnat d'Italie.
L'équipe de Gian Piero Gasperini, qui affrontera la Fiorentina pour une place en finale, n'a pas laissé respirer la Juventus, qui a semblé marquée physiquement.
Les buts bergamasques ont été inscrits par Castagne (37e) et Zapata, auteur d'un doublé (39e et 86e).
"Il ne s'est rien passé de particulier. Je ne sais pas combien de matches ont gagné les garçons. C'est humain. À Rome, on a fait une première période ratée mais on avait bien réagi. Ce soir, tout a été de travers", a résumé l'entraîneur de la Juventus Massimiliano Allegri, exclu en première période.
"L'Atalanta a mérité sa victoire. Elle a été meilleure et a montré plus de force mentale. Mais il aurait été fou de penser qu'on pouvait gagner tous les matches. Ça nous fait mal de sortir parce qu'on tenait beaucoup à ce trophée. Mais il y a des moments dans la saison où il faut serrer les dents", a-t-il ajouté.
À trois semaines de leur 8e de finale de Ligue des Champions contre l'Atlético Madrid, les champions d'Italie doivent tout de même se reprendre.
"Pardon, pardon, pardon"
Mais la situation du club turinois reste enviable par rapport à celle de l'AS Rome qui a de son côté vécu une véritable humiliation à Florence, où la Fiorentina l'a écrasée 7-1.
"Je suis amer, mais je ne démissionne pas. Je suis déçu de l'équipe, il n'y a plus d'excuses. Ca ne peut pas marcher comme ça", a régi l'entraîneur romain Eusebio Di Francesco après le match.
Après un début de saison très compliqué, au cours duquel Di Francesco a été très contesté, la Roma avait pourtant réussi à redresser la barre, enchaînant quatre succès entre Serie A et Coupe d'Italie entre décembre et janvier.
Mais dimanche 27 janvier, le club de la capitale avait déjà donné des signes de rechute en laissant revenir l'Atalanta de 3-0 à 3-3 lors de la 21e journée de Serie A.
L'attaquant de la Fiorentina, Federico Chiesa (gauche), et le défenseur de la Roma, Aleksandar Kolarov, à la lutte du 30 janvier à Florence. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Ce n'était qu'un avant-goût et mercredi 30 janvier les giallorossi ont sombré dans des proportions invraisemblables contre la Fiorentina, déchaînée et impressionnante par la vitesse et l'efficacité de ses attaquants.
Le jeune Chiesa a inscrit un triplé, Simeone un doublé et les deux autres buts ont été inscrits par Benassi et Muriel.
Du côté de la Roma, qui a fini à 10 après l'exclusion de Dzeko, Kolarov avait ramené le score à 2-1 et le seul point positif est le retour de blessure du capitaine De Rossi.
"C'est le jour le plus dur de ma carrière de directeur sportif. Je n'ai jamais vécu quelque chose comme ça et on ne peut que demander pardon à tous les tifosi de la Roma. Je ne peux que répéter, pardon, pardon, pardon", a déclaré Monchi, le directeur sportif espagnol du club.