>>L'ancienne présidente argentine Cristina Kirchner traduite en justice pour fraude fiscale
L'ex-présidente argentine Cristina Kirchner prête serment comme sénatrice, le 29 novembre à Buenos Aires. |
L'ancienne présidente de gauche (2007-2015), élue sénatrice en octobre, bénéficie d'une immunité parlementaire qui la met pour l'instant à l'abri d'une incarcération.
C'est le juge fédéral Carlos Bonadio qui a mis en examen Mme Kirchner pour "trahison" et demandé son placement en détention. En octobre, il l'avait convoquée et l'ex-présidente avait rejeté ses accusations.
Le juge considère qu'un pacte qu'elle avait conclu en 2012 avec l'Iran a permis aux suspects iraniens de se dérober à la justice argentine.
L'accord prévoyait que des hauts fonctionnaires iraniens, soupçonnés d'avoir commandité l'attentat contre la mutuelle Amia à Buenos Aires, soient entendus par des magistrats argentins à Téhéran, faute de pouvoir le faire à Buenos Aires. L'Argentine avait demandé en vain leur extradition.
Le pacte avait été approuvé par le Parlement argentin, mais l'Iran n'avait finalement pas respecté les termes de l'accord.
AFP/VNA/CVN