>>Plusieurs roquettes s'abattent près de l'ambassade américaine à Bagdad
>>Le Sénat va vers un vote pour limiter l'action militaire de Trump contre l'Iran
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo salue des soldats américains et saoudiens sur la base d'Al-Kharj, dans le centre de l'Arabie saoudite, le 20 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les États-Unis ont envoyé des renforts militaires au Moyen-Orient et notamment en Arabie saoudite, sur la base aérienne Prince Sultan à environ 80 kilomètres au sud de la capitale saoudienne.
"La visite de Pompeo souligne la relation de longue date entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de sécurité et réaffirme la détermination de l'Amérique à se tenir aux côtés de l'Arabie saoudite face au comportement pernicieux de l'Iran", a indiqué le département d'État américain dans un communiqué.
"En réponse aux attaques et à la demande de l'Arabie saoudite, les États-Unis ont déployé un (système de) défense antimissile et des avions de combat dans le cadre d'une mission défensive de dissuasion pour protéger (le royaume) contre toute future attaque", selon le texte.
Cette visite de trois jours de M. Pompeo en Arabie saoudite, allié majeur des États-Unis dans la région, intervient plus d'un mois après un pic de tensions entre Washington et Téhéran consécutif à la mort du puissant général iranien Qassem Soleimani le 3 janvier.
En Arabie saoudite, Mike Pompeo devait aussi rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du pays, et le ministre de la Défense, le prince Khaled ben Salmane.
M. Pompeo avait affirmé vouloir évoquer lors de sa visite des questions économiques mais aussi la question des droits humains en Arabie saoudite, pays sous le feu des critiques des ONG en raison de la répression contre les militants et opposants.
AFP/VNA/CVN