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Des membres des Forces sémocratiques syrienne à Ain Issa, à 50 km de Raqa, en Syrie, le 6 novembre |
Distantes de près de 400 km, Mossoul et Raqa sont les deux dernières grandes villes contrôlées par l’EI, qui a perdu une grande partie des territoires conquis en 2014 en Syrie et en Irak.
"La grande bataille pour la libération de Raqa et de sa province a commencé", a annoncé la porte-parole de l'offensive Jihan Cheikh Ahmad, à Aïn Issa, une localité située à une cinquantaine de km au Nord de Raqa.
"La bataille ne sera pas facile (...) mais il faut (...) entraver la capacité du groupe (EI) à mener des attaques terroristes contre les États-Unis, nos alliés et nos partenaires", a déclaré le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter.
Baptisée "Colère de l'Euphrate", l'offensive a débuté le soir du 5 novembre sous la houlette des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance anti-EI dominée par les Kurdes, mais qui comprend aussi des combattants arabes et turkmènes.
Depuis, cette force s'est emparée de 10 villages et de plusieurs hameaux de cette région du Nord de la Syrie, a indiqué en fin d'après-midi Mme Ahmad, jointe par téléphone de Beyrouth.
Un correspondant a vu des dizaines de combattants se diriger à bord de véhicules vers le front depuis Aïn Issa, la position des FDS la plus proche de Raqa.
Sur une colline désertique à un kilomètre d'Aïn Issa, il a pu voir au moins un soldat portant un écusson américain sur son casque avec des combattants des FDS, près d'un véhicule tout terrain transportant du matériel militaire.
"Raqa sera libérée grâce à ses enfants (...) arabes, kurdes et turkmènes, des héros combattant sous la bannière des FDS, avec la participation active des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et des Unités de protection de la femme (YPJ), en coordination avec la coalition internationale", a déclaré la porte-parole de l'offensive.