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«Le Royaume désuni», c'est avec cette Une laconique que The Independent résume, samedi 20 septembre, l'état du pays au lendemain de la victoire du «non» au référendum sur l'indépendance de l'Écosse.
Les unionistes sont descendus dans les rues de Glasgow, le soir du 19 septembre, poru célébrer la victoire du "non" au référendum d'indépendance. |
Les unionistes sont descendus dans les rues de Glasgow, le soir du 19 septembre, poru célébrer la victoire du "non" au référendum d'indépendance. |
"Ce n'est pas le moment d'être triomphaliste», estime le Financial Times. «Le rejet de la sécession par l'Écosse n'est pas la fin du débat constitutionnel britannique. Un nouveau cadre est requis».
Inquiet par la perspective d'une victoire des indépendantistes, le Premier ministre David Cameron a, lors des derniers jours de campagne, multiplié les promesses, notamment le transfert au Parlement d'Edimbourg de pouvoirs en matières fiscale, budgétaire et de politique sociale, ainsi que la possibilité pour l'Angleterre d'obtenir des garanties similaires.
«La déclaration de Cameron selon laquelle l'Angleterre doit obtenir la même chose que l'Écosse a de profondes conséquences sur la gouvernance au Royaume-Uni», note le Daily Telegraph, tandis que le Daily Mail demande, en Une, «des votes anglais pour des lois anglaises», reprenant les mots mêmes du Premier ministre.
«Ne nous voilons pas la face... Les griefs exprimés pendant la campagne étaient avant tout matériels avant d'être constitutionnels», rappelle cependant, dans sont éditorial, le Guardian qui prend néanmoins le parti d'exiger une réforme totale du système politique britannique pour tenir compte des 45% d'électeurs écossais souhaitant l'indépendance.
AFP/VNA/CVN