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Un employé en combinaison de protection vérifie les documents d'identité d'un voyageur arrivant à la gare de Wuhan (Hubei), le 28 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Très symboliquement, le premier train de voyageurs autorisé depuis le confinement s'est arrêté peu après minuit à la gare de Wuhan. L'image a fait le tour des médias locaux.
À bord, plusieurs dizaines d'habitants piégés depuis fin janvier à l'extérieur de la ville quand les autorités ont décrété une quarantaine pour tenter d'enrayer l'épidémie.
"Avec ma fille, on était tout excitées quand le train s'est approché" de Wuhan, sourit une femme de 36 ans qui n'a pas souhaité donner son nom.
Du fait du bouclage, cela faisait dix semaines qu'elle n'avait pas vu son mari. Une éternité pour sa fille.
En le voyant, "elle s'est précipitée vers son père, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer", raconte la jeune femme.
Une autre passagère arrivée samedi 28 mars indique avoir été bloquée deux mois à Canton (Sud) à plus de 900 kilomètres, après l'annulation de son vol.
Jusque-là, nul ne pouvait entrer dans la ville, à l'exception du personnel médical et des personnes chargées d'acheminer des biens de première nécessité. Mais depuis mercredi 25 mars, les autorités lèvent progressivement les restrictions.
La réouverture n'est cependant que partielle. Les habitants devront encore patienter jusqu'au 8 avril pour pouvoir quitter Wuhan, date à laquelle rouvriront également les aéroports de la ville.
Et dans l'autre sens, les nouveaux arrivants sont passés au peigne fin : prise de température, contrôle d'identité et questions sur leurs précédents déplacements.