Appel à mettre fin à la propagation de la crise financière

Les leaders en provenance de l'Amérique latine, de l'Europe et des États-Unis ont appelé le 28 mars à empêcher que la récession économique actuelle ne se transforme en une crise sociale et ont demandé aux gouvernements d'intervenir davantage pour régler la crise financière.

Les leaders ont lancé cet appel à l'occasion du sommet de la gouvernance progressiste qui se tient dans la station balnéaire chilienne de Vina del Mar. "La récession économique pourrait se transformer en une récession sociale si les politiques visant à faire redémarrer la croissance économique, renforcer la protection sociale et encourager la création d'emplois ne sont pas mises à exécution", ont conclu les leaders.

Dans la déclaration finale signée samedi, les leaders ont demandé "à réformer les réglementations domestiques des institutions financières et à les coordonner au niveau international".

Ils ont convenu d'"établir la base d'une nouvelle économie permettant une prospérité largement partagée". "Les pays prendront des mesures pour stimuler l'économie et mèneront des actions coordonnées pour un redressement économique équilibré et durable", ont-t-ils proclamé.

Les institutions financières internationales peuvent jouer un rôle important pour empêcher que les conséquences catastrophiques de la crise financière ne frappent les pays en voie de développement, ont indiqué les leaders dans la déclaration.

Ils ont souligné que face au changement climatique d'aujourd'hui, des mesures d'urgence devaient être prises pour permettre l'expansion des énergies vertes.

Ils ont également évoqué la nécessité d'éviter le protectionnisme et de conclure les négociations du round de Doha dans la déclaration conjointe.

À ce sommet ont participé la présidente chilienne Michelle Bachelet, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le président uruguayen Tabare Vazquez, la présidente argentine Cristina Fernandez, le Premier ministre britannique Gordon Brown, le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le vice-président américain Joseph Biden.

Le sommet se déroulait sur fond de manifestations en Europe qui ont rassemblé samedi des dizaines de milliers de personnes exprimant leurs craintes ou leur hostilité avant le sommet du G-20.

La marche organisée samedi à Londres a attiré 35.000 personnes, selon Scotland Yard, soit une mobilisation bien en deçà des espoirs des organisateurs qui tablaient sur des centaines de milliers de participants. Le rassemblement britannique avait été préparé par une coalition de plus de 150 organisations ayant un intérêt commun : "l'emploi, la justice et le climat".

En Allemagne, les rassemblements à Berlin et Francfort ont attiré environ 25.000 personnes, selon la police, 55.000 selon les organisateurs.

À Vienne, au moins 6.500 protestataires, selon la police, ont défilé à l'appel d'altermondialistes et de syndicats.

Dans le centre de Paris, plusieurs centaines de personnes, 400 selon la police et 700 selon les organisateurs, ont participé à un défilé et un rassemblement qui a vu près de la Bourse le "démantèlement symbolique d'un paradis fiscal".

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top