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Le QG de la compagnie pétrolière angolaise Sonangol, le 17 février |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Sonangol "rend public qu'un (...) appel d'offres est ouvert pour la vente" de ses parts dans une dizaine d'entreprises, selon un communiqué de la compagnie datée de vendredi 24 avril.
La société publique doit se débarrasser d'activités qui ne sont pas liées à son coeur de métier, a récemment prévenu son président Sebastiao Gaspar Martins. Cette restructuration entre dans le cadre du projet du chef de l'État Joao Lourenco de modifier le visage de l'industrie pétrolière, qui représente 90% des exportations du pays.
Joao Lourenço est arrivé au pouvoir en 2017 avec la promesse de relancer l'économie de l'Angola, un des pays les plus pauvres du monde malgré sa rente pétrolière. Son plan passe par l'austérité, des privatisations et la sortie du tout-pétrole, alors que la production d'or noir de l'Angola a chuté à son plus bas niveau en une décennie.
Compte tenu de sa dépendance au pétrole, dont les cours se sont effondrés avec la pandémie de nouveau coronavirus, l'Angola sera l'un des pays d'Afrique sud-saharienne les plus touchés sur le plan économique par la crise sanitaire en cours, selon la Banque mondiale.
AFP/VNA/CVN