La Mongolie a commencé à ouvrir ses vastes réserves minières, de charbon et de cuivre notamment, aux investisseurs étrangers pour extraire de la pauvreté ses quelque trois millions d'habitants.
Mme Merkel effectue la première visite officielle d'un chancelier allemand en Mongolie. La chancelière, arrivée mercredi soir en provenance du Vietnam, est accompagnée d'une délégation de chefs d'entreprises.
Elle a été reçue sous une yourte traditionnelle, installée au cinquième étage d'un bâtiment siège de l'exécutif, par le président mongol Tsakhia Elbegdorj.
"Je retiens de mon voyage en Mongolie que nous devons très rapidement faire vivre notre partenariat sur les matières premières", a déclaré Mme Merkel au cours d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Sukhbaatar Batbold.
Elle a précisé que selon la volonté exprimée par M. Batbold, l'accord, signé côté allemand par des membres de la délégation de Mme Merkel, devrait être mis en œuvre notamment dans "les technologies d'exploration du cuivre, la métallurgie en général ainsi que les terres rares".
"Nous allons nous concentrer sur ces trois domaines", a indiqué la chancelière sans plus de précisions.
Les 17 substances métalliques appelées terres rares constituent des ressources essentielles pour la fabrication de produits technologiques aussi variés que les écrans plats, les cellules lasers ou les moteurs de voitures hybrides.
Un accord a également été signé sur l'exploitation du charbon, dont la Mongolie recèle d'abondantes ressources, ainsi qu'un contrat avec le groupe Siemens portant sur des turbines à gaz.
Mme Merkel a souligné que l'Allemagne pouvait "faire des offres qui allient efficacité économique et technologies respectueuses de l'environnement, ainsi que des possibilités de formation des salariés et collaborateurs dans les entreprises".
Sur un tout autre terrain, la chancelière a enfin salué la "très bonne entente entre soldats allemands et mongols dans le Nord de l'Afghanistan".
AFP/VNA/CVN