"À la demande du gouvernement français, nous avons convenu, en concertation avec Alstom, de prolonger le délai d'étude de notre offre par le conseil d'administration d'Alstom jusqu'au 23 juin", a annoncé le groupe dans un communiqué. Le délai de l'offre de GE courait initialement jusqu'au 2 juin.
Le logo d'Alstom le 2 mai 2014 à Montpellier. |
"Nous avons pris cette décision pour permettre d'approfondir les discussions constructives, que nous avons actuellement avec le gouvernement", a précisé General Electric, avant de réaffirmer que son projet industriel "est bon pour Alstom, bon pour la France ainsi que pour GE".
Le ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg, s'est félicité dans un communiqué de la décision de GE. "Ce délai va permettre au gouvernement d'examiner avec General Electric et Alstom les voies et moyens de répondre aux questions posées par l'opération d'acquisition des activités d'énergie d'Alstom par General Electric", a-t-il indiqué.
La prolongation de l'offre a également reçu un accueil favorable d'Alstom, qui "accueille positivement l'initiative de GE qui étend la période d'examen de son offre par le conseil d'administration d'Alstom pour permettre au dialogue constructif engagé avec l'État de se poursuivre".
Selon une source proche du dossier, GE n'a pas l'intention de modifier son offre, mais continue de discuter avec le gouvernement sur un possible renforcement de la branche transport d'Alstom - après la vente de sa division énergie - et sur le nucléaire et la question des emplois en France. GE est en outre en discussion avec des investisseurs français, dont Areva dans le domaine de l'éolien ou encore de l'hydroélectricité.
Siemens ne fait pas de commentaire, a déclaré de son côté un porte-parole du groupe allemand, après l'annonce de son concurrent.
AFP/VNA/CVN