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Logo d'Airbus à l'usine de Hambourg (Allemagne) |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Destinée à être lancée en 2029 par une fusée Ariane 6 et baptisée Ariel, cette sonde "étudiera la composition des exoplanètes, leur formation et leur évolution, en surveillant un échantillon diversifié d'environ 1.000 planètes extrasolaires dans les longueurs d'onde visibles et infrarouges", a détaillé Airbus dans un communiqué.
Le contrat, évalué à quelque 200 millions d'euros, verra Airbus diriger "le consortium industriel européen, comprenant plus de 60 partenaires, pour la construction du satellite. Airbus apportera également son expertise et son soutien à l'ESA pour le développement du module de charge utile", selon la même source. La mission d'Ariel, au sein du programme "Cosmic Vision" de l'ESA, est censée durer quatre ans, deux années supplémentaires étant possibles.
"Plus de 5.000 exoplanètes ont été identifiées depuis la première observation en 1995, mais on sait peu de choses sur la composition chimique de leur atmosphère", a remarqué Airbus qui, outre son activité de constructeur aéronautique, dispose d'une branche fabriquant notamment des satellites et des sondes spatiales.
"Ariel sera la première mission dédiée à l'étude de l'atmosphère d'un grand nombre d'exoplanètes (...) Les observations de ces mondes permettront de mieux comprendre les premiers stades de la formation des planètes", a estimé le groupe : "elles pourraient nous aider à découvrir si la vie existe ailleurs dans notre univers et s'il existe une autre planète comme la Terre".
AFP/VNA/CVN