>>L'armée brise le siège de l'EI autour d'un aéroport-clé près d'Alep
>>Syrie : le Conseil de sécurité réclame un accès humanitaire à Yarmouk
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse, le 16 février à Damas. |
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, arrivé le soir du 15 février à Damas, a obtenu du gouvernement syrien l'autorisation d'envoyer des convois humanitaires vers plusieurs villes où les populations vivent dans des conditions dramatiques.
"Demain (mercredi 17 février), nous allons tester (la volonté de laisser passer l'aide) et nous serons capables après de parler davantage", a déclaré l'émissaire de l'ONU qui a rencontré à deux reprises le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.
Selon une porte-parole de l'Office des Nations unies pour l'aide humanitaire (OCHA), sept zones assiégées par le régime ou des opposants devraient être ravitaillées dans les prochains jours. Ces zones comprennent "Deir Ezzor, Foua, Kafraya dans la province d'Idleb, Madaya, Zabadani, Kafar Batna et Mouadamiyat al-Cham", a ajouté la porte-parole.
Selon une source du Croissant rouge syrien, le convoi du 17 février doit ravitailler les localités chiites de Foua et Kafraya, assiégées dans le Nord par les opposants, ainsi que Madaya et Zabadani, encerclées par l'armée dans la région de Damas.
Alors que la situation humanitaire empire, les combats ne connaissent aucun répit.
Le soir du 16 février, au moins quinze civils ont été tués dans des frappes de la coalition internationale conduite par les États-Unis contre une ville du Nord-Est de la Syrie contrôlée par l'EI, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
La France, la Grande-Bretagne mais aussi, entre autres, les Pays-Bas et la Turquie font partie de cette coalition réunie pour lutter contre l'EI au moyen de bombardements aériens.
AFP/VNA/CVN