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Dans l'hôpital Mirwais à Kandahar, en Afghanistan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'avenir des Afghans est extrêmement sombre si la communauté internationale ne prend pas de mesures supplémentaires pour que les talibans changent leur politique et respectent les obligations en matière de droits de l'homme", est-il souligné dans un communiqué.
Selon les experts indépendants de l'ONU, les droits des femmes et des filles, des personnes handicapées, des défenseurs des droits de l'homme, des journalistes, des artistes, des membres de minorités religieuses et ethniques, des éducateurs et des membres de la société civile sont les plus souvent violés en Afghanistan.
Ils constatent que les talibans n'ont pas respecté leurs engagements. De plus, en un an, ils ont réduit à néant la plupart de progrès réalisé au cours des deux dernières décennies. Et la crise humanitaire et économique, qui a déjà causé des dommages à des millions de personnes, ne fera que s'aggraver, notamment en raison de la "suspension de l'aide internationale et du gel des avoirs afghans à l'étranger".
Les talibans ont lancé une offensive massive visant à prendre le contrôle de l'Afghanistan après la décision annoncée par les États-Unis d'évacuer leurs troupes du pays. Le 15 août, le président afghan Ashraf Ghani a renoncé au pouvoir et a quitté le pays, tandis que les talibans sont entrés dans Kaboul sans combat. Les militaires américains ont terminé leur retrait dans la nuit du 30 au 31 août, mettant un terme à 20 ans de leur présence en Afghanistan. Le porte-parole des talibans Zabiullah Mujahid a annoncé que son pays avait obtenu une indépendance complète après la fin de l'évacuation américaine.
Le 14 février 2003, la Cour suprême russe a reconnu les talibans comme organisation terroriste. Ses activités sont interdites en Russie.
TASS/VNA/CVN