>> Afghanistan : trois touristes espagnols tués par des tirs à Bamiyan
>> L'UNICEF accélère son aide aux enfants afghans sur fond d'inondations
>> Afghanistan : l'ONU condamne la flagellation d'une soixantaine de personnes
La secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rose Marie DiCarlo. Photo : NU/CVN |
Lors de sa conférence de presse quotidienne, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a déclaré vendredi 28 juin que DiCarlo et les envoyés spéciaux de divers pays rencontreraient mardi 2 juillet des représentants de la société civile afghane, notamment des organisations de femmes et d'autres personnes concernées par les droits de l'homme.
Il a ajouté que lors des discussions à Doha avec les autorités afghanes de facto, DiCarlo abordera la question des droits des femmes et des filles, des droits de l'homme en général et de l'inclusion politique.
Plus tôt avant la conférence de presse, le Comité des Nations unies pour mettre fin à la discrimination à l'égard des femmes a exprimé sa "profonde préoccupation" face à ce qu'il a décrit comme "l'exclusion des femmes et des filles" de la réunion. Il a appelé à l’inclusion effective et directe des femmes et des filles dans les discussions liées à "la plus grave crise des droits des femmes au monde".
Le comité a déclaré, dans un communiqué de presse, que "ne pas garantir cette participation ne ferait que réduire encore davantage au silence les femmes afghanes qui sont confrontées à des violations croissantes de leurs droits".
Le Comité a exhorté la communauté internationale à "veiller à ce que les droits des femmes soient au cœur de tout dialogue avec les autorités de facto et à prendre toutes les mesures possibles pour renforcer, plutôt que marginaliser, les voix des femmes et des filles afghanes".
APS/VNA/CVN