>>Obama mettra son veto à une loi limitant l'entrée de réfugiés syriens
>>En Europe, les anti-réfugiés durcissent le ton après les attentats
Quoiqu'il arrive au Sénat dans les prochaines semaines, la Maison Blanche a annoncé que le président mettrait son veto, ce qui requerrait de nouveaux votes à une majorité de deux tiers dans chaque chambre.
La réaction très rapide au Congrès illustre la soudaine vague de rejet des réfugiés syriens qui a gagné tout le pays après les attentats, en pleine campagne des primaires présidentielles.
Le débat s'est aussi élargi au programme d'exemption de visas dont profitent la France et d'autres pays européens, ainsi qu'à la stratégie militaire contre l'organisation État islamique, mais ce sont les réfugiés qui ont dominé l'ordre du jour de cette première semaine.
Au moins une famille syrienne a dû être installée à la dernière minute dans le Connecticut après un refus du gouverneur de l'Indiana.
La proposition de loi républicaine veut obliger le directeur du FBI, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le directeur du Renseignement national à certifier personnellement que chaque réfugié ne pose pas de menace sécuritaire, de nouveaux obstacles qualifiés de dilatoires et d'impraticables par la Maison Blanche. La pause pourrait durer des années, se sont alarmés des démocrates.
"Ce plan décrète une pause dans le programme. C'est un critère sécuritaire, pas un critère religieux", a déclaré le président républicain de la Chambre, Paul Ryan.
Les conservateurs font valoir que le secrétaire à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, a lui-même dit que le risque zéro n'existait pas.
L'administration défend fermement sa procédure de sélection des réfugiés, qualifiée de plus rigoureuse que pour n'importe quel autre type de voyageur.
AFP/VNA/CVN
>>En Europe, les anti-réfugiés durcissent le ton après les attentats
Quoiqu'il arrive au Sénat dans les prochaines semaines, la Maison Blanche a annoncé que le président mettrait son veto, ce qui requerrait de nouveaux votes à une majorité de deux tiers dans chaque chambre.
La réaction très rapide au Congrès illustre la soudaine vague de rejet des réfugiés syriens qui a gagné tout le pays après les attentats, en pleine campagne des primaires présidentielles.
Des réfugiés irakiens. Photo : Reuters/VNA/CVN |
Le débat s'est aussi élargi au programme d'exemption de visas dont profitent la France et d'autres pays européens, ainsi qu'à la stratégie militaire contre l'organisation État islamique, mais ce sont les réfugiés qui ont dominé l'ordre du jour de cette première semaine.
Au moins une famille syrienne a dû être installée à la dernière minute dans le Connecticut après un refus du gouverneur de l'Indiana.
La proposition de loi républicaine veut obliger le directeur du FBI, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le directeur du Renseignement national à certifier personnellement que chaque réfugié ne pose pas de menace sécuritaire, de nouveaux obstacles qualifiés de dilatoires et d'impraticables par la Maison Blanche. La pause pourrait durer des années, se sont alarmés des démocrates.
"Ce plan décrète une pause dans le programme. C'est un critère sécuritaire, pas un critère religieux", a déclaré le président républicain de la Chambre, Paul Ryan.
Les conservateurs font valoir que le secrétaire à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, a lui-même dit que le risque zéro n'existait pas.
L'administration défend fermement sa procédure de sélection des réfugiés, qualifiée de plus rigoureuse que pour n'importe quel autre type de voyageur.
AFP/VNA/CVN