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Sommet de la COP21, le 10 décembre 2015 au Bourget, au nord de Paris. |
Sommet de la COP21, le 10 décembre 2015 au Bourget, au nord de Paris. |
"Nous sommes en train d'examiner les questions liées à l'accord et comptons aboutir à une décision d'ici le sommet du G7 (en Italie) fin mai, si ce n'est plus tôt", a déclaré Sean Spicer, porte-parole de l'exécutif américain.
Dans un discours au cours duquel il n'a pas mentionné une seule fois la question du changement climatique, Donald Trump a lancé mardi 28 mars l'offensive contre les initiatives de son prédécesseur démocrate Barack Obama sur ce thème et promis un renouveau de l'industrie du charbon.
Cette initiative a relancé les spéculations sur l'attitude que la nouvelle administration entendait adopter vis-à-vis de l'accord conclu en décembre 2015 dans la capitale française pour tenter de limiter le réchauffement en cours de la planète.
Les États-Unis, qui sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, ont joué un rôle central dans la mise en place de ce texte en concluant, en amont, un accord avec Pékin.
Pendant la campagne électorale, M. Trump avait promis de se retirer de cet accord de cesser tout paiement "des contribuables américains" aux programmes de l'ONU sur le changement climatique.
Lors de son audition devant le Congrès pour le poste de chef de la diplomatie, Rex Tillerson avait lui défendu le maintien au sein de l'accord, jugeant important que Washington garde "un siège autour de la table".
Pour Todd Stern, qui fut, de 2009 à 2016, l'émissaire américain sur le climat et était à ce titre en première ligne dans les négociations internationales, une sortie des États-Unis "ternirait l'image de l'Amérique".
"Au-delà d'une prise de position purement idéologique, il n'y a aucune raison, d'un point de vue logique, de se retirer, il n'y a pas véritablement d'intérêt à le faire", a-t-il souligné dans un entretien à l'AFP.
AFP/VNA/CVN